27 mai 2015

Temps de lecture : 1 min

Le mal français

Mais qui a dit que la presse papier n’était pas attirante ? L’annonce du projet de rachat par LVMH du Parisien-Aujourd'hui en France fait couler beaucoup d’encre. Le groupe de Bernard Arnault, déjà propriétaire du quotidien économique Les Échos, est en effet entré en négociations exclusives avec la famille Amaury pour lui racheter le titre phare de la presse populaire en France.

Mais qui a dit que la presse papier n’était pas attirante ? L’annonce du projet de rachat par LVMH du Parisien-Aujourd’hui en France fait couler beaucoup d’encre. Le groupe de Bernard Arnault, déjà propriétaire du quotidien économique Les Échos, est en effet entré en négociations exclusives avec la famille Amaury pour lui racheter le titre phare de la presse populaire en France.

L’opération devrait aboutir cet automne, créant l’un des premiers groupes de presse dans notre pays, avec environ 340 millions d’euros de chiffre d’affaires pour une diffusion quotidienne cumulée de quelque 500 000 exemplaires. La concentration du marché poursuit ainsi sa marche inexorable, ici comme partout en France. Avec une différence majeure : l’appétit dévorant des grands patrons ou des groupes industriels et financiers pour le papier (et le numérique). Bernard Arnault, Serge Dassault, François Pinault, Pierre Bergé, Xavier Niel, Matthieu Pigasse, Patrick Drahi, c’est à celui qui tirera plus vite que son ombre… Ce « mal français » comme l’appellent en ironisant nos voisins anglo –saxons se répand de jour en jour. Et ce n’est sûrement pas fini. Ressembler à Citizen Kane fera toujours rêver…

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