La presse quotidienne régionale (PQR), qui s’est largement orientée vers un journalisme de solution, est une source importante d’informations sur les initiatives à impact environnemental ou social dans les régions. En mars 2022, 366, la régie de la PQR, a lancé Made in Good, un média 100 % digital qui regroupe toutes ces initiatives dans les territoires, preuve que la transformation écologique, sociale et sociétale est en route et qu’elle passe par des initiatives positives en région.
« Nous avons décidé de créer Made In Good pour rassembler et décupler la viralité de ces initiatives, via le site et les réseaux sociaux », explique Bruno Ricard, DG adjoint Marketing, Etudes & Communication de 366. « Made in Good c’est aussi un clin d’œil au savoir-faire local, au Made in France », complète-t-il.
Le média digital est né d’un constat : dès les tous premiers jours du confinement, en mars 2020, 366 établit un baromètre des Français en période de crise. Résultat : « Les Français sont convaincus que le local est le bon échelon pour agir », résume Bruno Ricard, « c’est dans les actions locales qu’ils se sentent capables d’avoir un impact sur la biodiversité, l’eau ou le recyclage ».
Avec la baseline « Le fil good de nos régions », Made in Good est résolument orienté vers une approche positive de la transition environnementale et sociale. « Un des problèmes de l’écologie politique, c’est qu’elle renvoie à des choses négatives », constate le DGa Marketing de 366. « En revanche, les gens adhèrent aux projets écologiques dès lors qu’ils sont dans une approche positive. »
Made in Good est aussi, évidemment, un espace pour que les annonceurs engagés dans des actions concrètes prennent la parole. 75% des Français considèrent que les affirmations d’engagement des grandes entreprises sont fake. Pour répondre à cette crise de la crédibilité, 366 est convaincu que les entreprises doivent donner des preuves de leurs actions. « Ceux qui sont les plus engagés parlent assez peu et, surtout, ne s’expriment pas dans la durée », regrette Bruno Ricard.