12 décembre 2018

Temps de lecture : 1 min

« La liberté de la presse est entière; il suffit d’avoir les milliards nécessaires »*

Inquiets de la stabilité de leur industrie, de l’augmentation des « fake news », préoccupés par leur rôle dans la société aujourd’hui, menacés dans certains pays… Les journalistes sont de plus en plus pessimistes sur leur métier. Triste constat…

 Inquiets de la stabilité de leur industrie, de l’augmentation des « fake news », préoccupés par leur rôle dans la société aujourd’hui, menacés dans certains pays… Les journalistes sont de plus en plus pessimistes sur leur métier. Triste constat…

Une enquête réalisée par Sweet Spot PR auprès de journalistes de 52 pays révèle en effet des craintes, qui, bien que variant selon la région du monde dans laquelle ils essaient d’exercer leur métier, tournent autour des mêmes craintes et interrogations. La baisse des revenus publicitaires et les réductions de personnel (notamment pour nos confrères français) sont ainsi partout une préoccupation majeure. Quant aux « fake news », elles sont considérées comme une menace encore plus grande que la baisse des revenus en Europe et en Amérique Latine.

Pire encore, lorsqu’on leur demande de définir le journalisme en un mot, près de 69,2% des interviewés voient leur industrie d’un mauvais œil, les mots les plus populaires étant « challenged » et « struggling ». Alors que Donald Trump ne cesse d’affirmer que les médias sont « l’ennemi du peuple », alors la confiance des jeunes Français à l’égard des GAFAM est plus forte que celle accordée aux médias, être journaliste aujourd’hui est en effet une vraie bataille de chaque instant. Et pourtant, il ne faut pas hésiter à répéter encore et encore que le rôle des journalistes dans une démocratie et l’existence de médias libres sont essentiels à une société… libre.

*Alfred Sauvy, démographe, économiste, scientifique, sociologue (1898 – 1990)

 

Allez plus loin avec Influencia

the good newsletter

LES FORMATIONS INFLUENCIA

les abonnements Influencia