Depuis New York où il réside, Richard Attias écrit une lettre à ses confrères et partenaires. Celui qui est reconnu comme le plus grand organisateur d’événements, de conférences et de sommets internationaux leur fait part de ses espoirs vers un avenir optimiste
Mes chers amis, chers confrères et partenaires,
Je me permets de vous écrire car je sais que tous, sans exception, vous souffrez
professionnellement et humainement. Notre industrie, celle de la communication
événementielle, est probablement l’une des plus impactées par la crise sanitaire dans le
monde.
Pour autant cette crise sans précédent ne tuera pas notre industrie pas plus qu’elle ne
la transformera radicalement ou la rendra totalement digitale comme le e-commerce se
substitue au commerce traditionnel.
Si vous en doutez ne serait-ce que quelques minutes, je vous invite à réfléchir sur ce qui s’est passé récemment à Wuhan cette ville chinoise d’où le coronavirus est parti et a contaminé la planète. Après onze semaines de confinement total, les habitants ont été enfin autorisés à sortir et à reprendre progressivement une vie normale. Mais le plus important c’est ce qui s’est passé à la fin de cette première journée de retour à la vie. Qu’ont fait les habitants? Ils sont allés ensemble, certes avec des masques, certes en respectant des distances, assister à…. un événement: l’illumination de tous les immeubles de la ville, suivie d’une projection géante qui a fait rêver les spectateurs et téléspectateurs.
Oui, notre métier c’est d’inventer et de fabriquer des rêves. C’est de rendre heureux, de
partager, de communiquer, d’échanger, d’enthousiasmer, d’émouvoir, de nous projeter dans un avenir optimiste.
Personne, ni aucun virus ne pourra tuer ces rêves et ces projets.
Alors gardons la foi en notre métier, l’un des plus beaux au monde, et résistons pour
continuer à inspirer des millions de jeunes qui veulent faire ce métier.
Très vite, très bientôt, plus tôt qu’on ne le dit, je sais que nous serons de nouveau dans les
coulisses pour le bonheur de nos clients.
Let’s continue to dream!