6 septembre 2024

Temps de lecture : 1 min

Les ventes de programmes audiovisuels français restent au-dessus des 200 M€

Le CNC et Unifrance ont présenté au Havre leur étude annuelle sur l’export des programmes audiovisuels français dans le cadre de la 30e édition des Rendez-vous d’Unifrance au Havre.

Les ventes ont atteint 203,4 M€ en 2023, un chiffre en baisse de -5,3% par rapport à 2022, année du record historique (214,8 M€). Le niveau reste cependant élevé puisque c’est la troisième fois seulement en 30 ans que le palier des 200 M€ est franchi. En ajoutant les préventes et les apports en coproduction, le montant global de l’exportation de programmes audiovisuels français s’établit à 309,2 M€, en baisse de -3,3%.
La fiction reste pour la seconde année consécutive le premier genre à l’export (74,5 M€ à -7,7%) devant l’animation qui souffre de la contraction du marché nord-américain (57,6 M€ à -11,2%) et le documentaire (47,2 M€ à -3%). Les ventes de formats français (flux, jeux et variétés) à l’étranger reculent de nouveau de 12,2 % à 14,9 M€ en 2023.
En termes de zones géographiques, les recettes progressent en Europe de l’Ouest qui représente 58,1% du flux export total (179,8 M€), devant les droits monde (15,4 % et 47,5 M€), l’Amérique du Nord (10,5% et 32,5 M€) et l’Asie – Océanie (5,3% et 16,4 M€). La Belgique, l’Allemagne et le Royaume-Uni représentent les trois principaux marchés pour les programmes audiovisuels français.
Le CNC et Unifrance notent une progression des droits TV avec les diffuseurs linéaires qui représentent 54,2% de l’ensemble des ventes de programmes (contre 49,1% en 2022), au détriment des droits non linéaires (31,3% des ventes seulement contre 43,1% en 2022) qui regroupe la diffusion en vidéo à la demande (transactionnelle, par abonnement et gratuite financée par la publicité). L’étude note qu’en 2023, le ralentissement des acquisitions par les services de vidéo à la demande par abonnement a eu comme conséquence le recul de la part de ces derniers dans le total des ventes à l’international de programmes audiovisuels français. Ce ralentissement impacte notamment les droits monde qui ont reculé de 20,1%. Enfin, isolée pour la troisième fois l’AVoD est stable par rapport à 2022 et représente 6,7 % du chiffre d’affaires à l’export des distributeurs de programmes en 2023, soit environ 13,7 M€.

Lire l’étude complète

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