Selon ce décret, tous les termes « faisant référence aux noms des espèces et groupes d’espèces animales, à la morphologie ou à l’anatomie animale » et de citer les filets, escalopes, jambons, steack..
« Cette mesure crée une inégalité de traitement entre les entreprises françaises et étrangères, entravant ainsi la concurrence et l’innovation », estime la marque HappyVore dans un communiqué.
“Une initiative en total décalage avec les ambitions du pays en matière d’écologie et de réindustrialisation » pour Nicolas Schweitzer, cofondateur et CEO de La Vie™ également cité dans un communiqué reçu lundi : « Sous couvert de transparence pour les consommateurs, un nouveau décret sur les appellations qui favoriserait des filières étrangères mettrait en péril la Foodtech française, une industrie locale en plein essor. Avec ses atouts agricoles et culinaires, la France a pourtant toutes les ressources pour devenir un acteur incontournable des protéines végétales !”
Pourquoi le nouveau décret sur les appellations de viandes végétales favoriserait les filières étrangères ?
Car le décret actuel prévoit que les produits végétaux « légalement fabriqués ou commercialisés dans un autre État membre de l’Union européenne ou dans un pays tiers » restent autorisés en France. Rappelons qu’en juillet 2022, le Conseil d’Etat avait suspendu un décret allant dans ce sens, à la demande d’une association de défense des industriels des protéines végétales.
Hier c’était au tour de la marque ACCRO de réagir, en mettant en lumière « les incohérences du décret publié le 27 février sur l’appellation des produits d’origine végétale qui interdit l’utilisation de termes de l’univers carné sur les emballages » selon le communiqué accompagné des posts Instagram et Facebook (agence FANTASTIC) diffusés sur les réseaux sociaux de la marque. « S’il est question de rebaptiser chacun des produits ACCRO, alors prenons aux mots le décret… à un détail près : l’orthographe.
Exit donc les steaks végétaux et faites place aux « stêques“, “boulaites“ et “neugâtes » » moquent-ils. « Même plaisir, nouvelle orthographe » conclue la campagne engageant la communauté à trouver le nom qui viendrait remplacer Merguez.
Mer… guez.