Les infos good à craquer du vendredi c’est par là !
Désormais, chaque vendredi, INfluencia rend compte des initiatives réalisées par les acteurs du marketing et de la com en matière de lutte pour une vie meilleure. Cette semaine, l'écran green de C8, pour les annonceurs qui vont bien, le baromètre Brandengagements qui confirme l'appétance des Français pour de meilleurs façons de vivre, la soi-disant good initiative de Zaraqui n'en est pas une... Bon pique-nique ! Et à vendredi prochain.
PS: n’hésitez pas à envoyer vos expériences prévenantes à la rédaction!
1.Un écran green sur C8 pour les produits étiquetés Ademe
LéaNature et l’agence Business inaugurent le dispositif « écran Green » de C8 avec les Soins Capillaires SO’BiO étic®. Cet écran, réservé aux produits apposant un label reconnu par l’ADEME, dispose d’un jingle spécifique informant les téléspectateurs que les produits qui suivent sont plus respectueux de l’environnement. En complément, la régie propose aux annonceurs détenteurs du label, de pouvoir renforcer leur visibilité auprès des populations les plus intéressées par les questions environnementales et ce, en s’appuyant sur les données anonymisées de consommation TV collectées via les boxes des abonnés. Au travers de ce dispositif, CANAL+ Brand Solutionssouhaite accompagner les annonceurs pour favoriser l’adoption de modes de consommations plus responsables et respectueux de la planète. SO’BiO étic®, est N°1 des marques engagées selon le dernier baromètre IFOP des Marques Engagées. A votre écran green jusqu’au 5 juillet prochain.
Près de 9 Français sur 10 souhaitent des marques engagées. Le baromètre Brand’gagement de Kéa Tilt, qui existe depuis cinq ans, interroge chaque année les Français sur la valeur qu’ils accordent à la capacité des marques à contribuer au bien commun. Sans surprise: 2 ans de pandémie et l’instabilité géopolitique qui exacerbe la flambée des prix, ont modifié encore les aspirations et les priorités des consommateurs, alors que le respect de l’environnement fait désormais consensus.-89% des consommateurs attendent d’une marque qu’elle contribue au bien commun.
En réponse à l’inflation, les Français définissent de nouveaux usages transactionnels comme la seconde main, le troc ou la location;l es usages environnementaux atteignent cependant un plafond de verre. Pour autant, les Français attendent que les marques s’engagent pour plus de Made in France (64%), plus de respect de l’environnement (60%) et une meilleure redistribution des bénéfices (51%).La contribution des marques au bien commun n’est plus une option.
Alors que près d’un tiers des Français interrogés pense que leur avenir va se détériorer (23%en 2021)en raison du contexte socio-économique, la contribution des marques au bien commun devient de plus en plus prégnante. En 2017, 64% des Français attendait un engagement des marques et enseignes; ils sont désormais 89% en 2022 (94 % chez les moins de 30 ans). 8 français sur 10 déclarent valoriser les marques engagées sur au moins un des points.
le Made in France (59 %), une rémunération plus juste des producteurs ou des fabricants (50 %), le respect de l’environnement (50 %) ou une politique d’emploi socialement responsable(33 %).
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3.Décidément ça bouge chez LVMH !
Une série intitulée « Voices of Inclusion – PRIDE Conversations » réalisée avec têtu, premier média LGBTI+ en France,se déclinera en quatre épisodes. Le premier a été diffusé ce 28 juin pour la date historique de l’événement fondateur de la lutte des droits de la communauté LGBTI+ : Stonewall dont le doc ci-dessous est à regarder absolument…
Cette série est présentée par Antoni Porowski– star de la série Netflix Queer Eyeet donnera la parole à Chantal Gaemperle, Directrice Ressources Humaines et Synergies du Groupe et Edouard Dordor, Chief Marketing Officer & Business Development Director chez Moët Hennessy. Il s’agit de rencontres avec des collaborateurs de LVMH à Paris, Londres, New-York et Singapour, qui s’engagent au quotidien pour davantage de Diversité et d’Inclusion.
Dans le premier épisode de la série, Chantal Gaemperle revient sur la vision de son rôle et son engagement à développer une communauté exceptionnelle, diverse et dynamique au sein du Groupe, à l’échelle mondiale. Edouard Dordorquant à lui, partage ses aspirations pour les futures générations LGBTI+ ainsi que les initiatives mises en place au sein de Moët Hennessypour permettre à tous les collaborateurs de vivre une vie professionnelle épanouie, dans laquelle ils peuvent se sentir libre de s’exprimer. En parallèle de cette série, tous les collaborateurs de LVMHsont invités à choisir l’action qui leur semble la plus impactante parmi les dizaines d’initiatives internes en matière d’inclusion LGBTI+ menées au sein du Groupe pour qu’elle soit mise à l’honneur !
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4.ZARA fait du… ZARA
Ce mois-ci, Zara a lancé une ligne de vêtements « durable » en édition limitée, composée de polyester créé à partir d’émissions de carbone. La deuxième du genre à réutiliser le CO2 issu de déchets industriels, agricoles ou domestiques pour les transformer en tissu. « Quel est le coup fourré ? », demandez-vous. La marque de fast fashion affirme que cette technologie limite le rejet direct de ces émissions dans l’atmosphère et l’utilisation de ressources fossiles vierges. Des arguments qui font pale figure face aux critiques maintes fois formulées à son encontre pour sa culture presque instituée de la surproduction mais passons.
Avant toute chose, comment cela fonctionne ? Le dispositif transforme le CO2 en éthanol par un processus de fermentation, qui est ensuite recyclé en MEG, ou monoéthylène glycol, qui servira à fabriquer ce fameux polyester à faible teneur en carbone. Toutefois, ce polyester recyclé, ou PET, est loin d’être conçu entièrement de la sorte. Le MEG ne représente que 20 % du produit final, les 80 % restants provenant de l’acide téréphtalique purifié. Des termes assez techniques mais vous voyez l’idée : on frôle carrément le greenwashing.
À côté de ça, Zara continue d’encourager ses clients, à travers ses innombrables campagnes et sa cascade de collections capsules, à consommer autant de vêtements que possible, au cycle de vie extrêmement court, uniquement pour justifier les tonnes de vêtements et accessoires que l’entreprise commercialise chaque année. « Quel hypocrisie… », pourrait leur répondre Nicolas Sarkozy. Après la sortie de la première collection du du genre en 2021, Inditex, la maison mère, avait annoncé que ses bénéfices nets avaient doublé pour atteindre 3,2 milliards d’euros. En disant cela, nous ne cherchons pas à nier l’utilité du procédé conçu par Lanzatech. Nous cherchons juste à rappeler que son existence n’est en aucun cas une raison suffisante pour laisser Zara tranquille face aux impacts environnementaux dévastateurs que ses modèles de production et de vente ont sur le monde.
À ce propos, le Dr Stephen Wise, qui dirige le développement stratégique chez la société de biotechnologie environnementale Advetec, n’hésite à marteler que « cette soi-disant solution n’est qu’un emplâtre coûteux et énergivore sur un problème mondial. Il ne s’agit pas d’un remède, mais d’un moyen sûr de détourner l’argent et l’attention politique des changements réels et audacieux dont nous avons besoin », dans des propos relayés par euronews.green. Voilà qui est dit.
5.Demain c’est pas loin, c’est l’Ademe qui le dit.
L’ADEME (encore elle !) lance sa toute première série de podcasts, intitulée «DEMAIN C’EST PAS LOIN», animée pat la journaliste Natacha Trioubasée sur les travaux de prospective «Transition(s)2050». Cette série de quatre épisodes, où se mêlent fiction et débat, propose quatre chemins différents vers une société neutre en carbone en 2050. En quoi un futur neutre en carbone va-t-il concrètement bousculer nos modes de vie ?
Nota Bene : Commencez par faire le test pour savoir quel scénario vous sied le mieux, et terminez par un lexique instructif s’il vous reste des choses à apprendre ! Bonne lecture.
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6.Label Emmaus Eshop militant demande un coup de pouce aux medias pour plus de visibilité.
Original. Pour faire le poids face aux géants de la seconde main, -en particulier les plateformes numériques-, LabelEmmaüs, (market place d’Emmaüs) et de nombreux autres acteurs invitent les marques à s’engager dans cette toute première campagne solidaire.
La plateforme mène des actions en faveur des personnes en insertion en dédiant l’intégralité des bénéfices des ventes à l’emploi et à la formation. À compter d’aujourd’hui,les enseignes de vêtements, meubles et objets peuvent soutenir le site dans ses engagements en lui faisant don de visibilité. Les marques pourront donner via plusieurs canaux (réseaux sociaux,affichage…et pourquoi pas la télévision). Ce dispositif inédit vise à faire connaître davantage LabelEmmaüset à multiplier les ventes de seconde main solidaire.
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7.École du monde cherche bénévoles tous azimuts!
L’École du Monde créée il y a 25 ans à Madagascar par Charles Gassotn’en finit pas de grandir, grâce à la ténacité du producteur, aux 25 Partenaires et aux 350 Donateurs qu’il a su convaincre de le suivre dans cette aventure existentielle. « L’avenir de Madagascar passe par l’éducation, par l’eau, par l’envie de rester et d’aider son pays de sang.
Mon ami Pierre Léna, grand astrophysicien français, m’avait confié que pour le bon développement d’un pays, il lui faudrait des scientifiques. Nous avons donc ouvert une classe d’astronomie dès le collège. Nous travaillons régulièrement avec des sociétés qualifiées et employons des spécialistes ».
L’école de Besely notamment devient année après année un Campus référent. « Nous avons bien l’intention d’aller plus loin, indique le producteur, et pour cela, il lance aujourd’hui un appel aux bénévoles», dont il manque cruellement. De jeunes seniors, qui pourraient apporter leur aide à distance. Des bonnes volontés capables d’apporter leur savoir faire en matière de communication, de développement, et d’idées ! Alors pour ceux qui en ont assez de regarder des séries sur Netflix, et de promener leur chien, Cliquez sur cette adresse…
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8.Les musulmanes trouvent — ? — chaussure à leur pied avec Hawaya
Lancée fin 2021 en France et conçu avant tout pour la gente féminine, Hawaya, pour « mon amour » en arabe classique, est une application de rencontre qui offre aux célibataires de culture et/ou de religion musulmane un espace fun et sécurisé pour qu’ils.elles se rencontrent et, si les astres sont alignés, s’engagent dans une histoire sérieuse. D’après une étude Kantar réalisée pour Hawaya en 2019, 77% des célibataires musulmanes de 20 à 40 ans en France seraient inscrites sur une application de rencontre. Elles seraient presque autant — 79% — à regretter de ne pas rencontrer un partenaire de confession similaire. On comprend mieux pourquoi l’application, disponible à ce jour dans 13 pays dont l’Arabie Saoudite, la Turquie, le Royaume-Uni et la France, a déjà séduit plus de cinq millions d’utilisateur.trice.s
Pour célébrer toutes ces femmes, Hawaya et l’agence Hani ont dévoilé à travers une campagne qui casse les stéréotypes trop souvent accolées aux femmes de confession musulmane. L’opé se déclineen six visuels pour autant d’expressions emblématiques de la culture musulmane, comme « khlass » — « ça y est, ça suffit » —, « bsahtek » — « bravo, félicitations » —, ou « cheh » — « bien fait » —, qui sont transposées dans le contexte d’une encontre amoureuse. La campagne est diffusée en digital et en DOOH partout en France du 20 juin au 10 juillet et bientôt au Royaume-Uni.
« Les premiers échanges sont déterminants dans les premiers instants d’une rencontre. L’humour et l’ironie sont souvent le meilleur moyen de créer un lien fort entre deux personnes, d’autant plus lorsqu’elles ont une facette commune. Ainsi, en jouant et détournant avec esprit et humeur le sens d’expressions fortes, parfois entrées dans la culture populaire on souhaite rassembler des personnes qui partagent les mêmes valeurs et embrassent cette culture », conclue Adrien Sammut, fondateur du bureau de création HANI.
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