« L’Enfant Bleu » et Havas Play exploitent nos peurs… bleues en presse quotidienne

Chaque semaine en France, un enfant meurt sous les coups de ses parents. Depuis plus de 30 ans, l’association L’Enfant Bleu – Enfance Maltraitée lutte pour protéger les enfants victimes de maltraitance. Mais cette mission vitale dépend de la générosité du public, qui représente 80 % de ses ressources.

Pour alerter et mobiliser les Français, L’Enfant Bleu et Havas Play, avec le soutien de 366, ont mis sur pied une initiative folle : annoncer les décès d’enfants qui n’ont pas encore eu lieu… L’idée même de cette campagne est terrifiante, sans doute à la hauteur de l’horreur qu’elle dénonce… Aussi terrible que le démarrage d’un bon vieux polar nordique…

Concrètement, hier mardi, la rubrique nécrologie de 47 titres de presse quotidienne régionale, donnait donc à lire des prénoms, des âges, des lieux de vie : Charlotte, 8 ans, Paris. Lucas, 12 ans, Fréjus. Leïla, 9 ans, Woippy. Ces enfants d’apparence « sans histoires » pourraient mourir demain si personne n’y fait rien. en 2029, 2030 ou 2033″.

Jusqu’où aller en communication à l’heure où l’info colportée par des plateformes est limitless ? Fabrice Plazolles, Directeur de la Création Havas Play explique qu’en allant insérer ce message dans les pages nécrologie de tous les titres de la PQR, nous nous adressons directement à une cible spécifique pour déclencher une émotion et une envie de soutenir l’association L’Enfant Bleu.” Soit.