« C’est un édito très spécial que vous découvrez, puisque c’est le dernier que vous lirez en version papier« , explique sur son site la rédaction de Causette à ses lecteurs.
« Mais la façon de consommer les médias a changé et vous êtes de plus en plus nombreux·euses à lire la presse sur vos téléphones, vos ordis ou vos tablettes. Nous devons nous adapter à ces nouvelles pratiques !« , expose-t-elle.
« Ce choix correspond aussi à une réalité économique », ajoute la rédaction. Avec la disparition des kiosques et l’augmentation du prix du papier, il est difficile, pour l’ensemble de la presse, de continuer à diffuser des magazines« .
Causette entièrement en ligne « sera une version augmentée du print (version papier, ndlt), avec différents formats audios et vidéos » et enrichira son contenu sur les réseaux sociaux avec de nouveaux rendez-vous et rubriques, des « bons plans » et « plusieurs newsletters exclusives », détaille également la direction du magazine dans un communiqué.
« Ce modèle économique de la presse digitale payante reposera sur le soutien de nos abonné·es et l’engagement de nos partenaires« , précise le média.
Pour assurer sa pérennité et défendre « un journalisme indépendant », Causette indique compter aussi sur les dons via l’association « J’aime l’info ».
Le magazine, fondé en 2009 par Grégory Lassus-Debat, avait été repris en 2018 par le groupe Hildegarde, également propriétaire des publications spécialisées Le Film Français et Première.