En moyenne en France, 39% des acheteurs en ligne ont fait un retour cette année et 25% des produits achetés sont repartis à la case départ. Cela engendre des coûts, du gaspillage et de la pollution. Si les meubles ne représentent que 5% des achats recalés par les clients, ils n’en sont pas moins un sujet de stratégique.
Ce que propose SmartBack, c’est une solution logistique simple, pour remettre dans le circuit les meubles qui sont retournés : soit via une revente à des soldeurs, soit via un don à une association (qui engendre une défiscalisation pour le e-commerçant), soit « au pire du pire » en le recyclant. L’idée est de créer de la valeur avec ces retours, plutôt qu’un cout. Avec un maillage de 600 acteurs locaux en capacité de valoriser ces produits, SmartBack a créé un réseau de proximité d’envergure nationale.
La « reverse logistique » compte encore peu d’experts en France. Au quotidien, SmartBack invente le métier de « chargé de seconde vie », qui est proche de celui de Customer Success Manager. D’autres métiers émergent, autour de la réparation et du reconditionnement.
Parmi ses clients, Smartback compte Alinéa, Camif, Vente-unique.com, Cdiscount…
En 2023, SmartBack recrute sur des postes produit et opérations. La seconde vie s’intègre désormais dans de nombreuses filières : Les Galeries Lafayette ont un corner Vintage, FNAC vend du reconditionné et Ikéa a développé un Circular Hub…
Smartback a été accéléré par 50 Partners, ce qui a permis à ses deux jeunes co-fondatrices d’avoir un suivi très personnalisé, avec notamment le partner Thierry Petit qui a fondé Showroomprivé, ou encore les fondateurs de Phenix (amitiés à Jean Moreau, épisode 1 du podcast « Les métiers du futur »)….