Cependant le Black Friday est aujourd’hui de plus en plus critiqué, accusé de pousser à la surconsommation et de provoquer un accroissement de la pollution. De plus en plus de marques refusent désormais de participer à cette journée de ventes au rabais. Lancé en 2019, le mouvement « Make Friday Green Again » rassemble désormais 1200 griffes de mode qui s’engagent contre cette journée. Les retailers aussi sont de plus en plus nombreux à y renoncer, lui préférant une alternative plus durable ou profitant de l’événement pour lancer un événement à caractère social. C’est Decathlon par exemple qui organise un « Back Friday », avec réutilisation ou recyclage des produits. C’est Kiabi qui lance un « Good Friday » et offre 200.000 repas en France aux Restos du Cœur et 300 000 euros à différentes associations dans plusieurs autres pays, etc.
La bonne nouvelle est qu’autrefois attendu avec impatience, le Black Friday semble désormais être un peu en perte de vitesse. Seuls 41% de nos concitoyens, interrogés par l’ObSoCo*, déclarent envisager d’en profiter cette année, soit 16 points de moins qu’en 2019 et la part des Français se déclarant opposés au Black Friday a gagné six points depuis 2019.
Alors, si le monde d’après ressemble encore un peu trop à celui d’avant, quelques lueurs éclaircissent quand même le ciel de la consommation. Le Black Friday va-t-il changer un peu de couleur ? Il faut l’espérer.
* enquête réalisée en ligne par L’ObSoCo sur le panel de Respondi du 2 au 10 novembre 2021 auprès de 4000 personnes représentatif de la population de France métropolitaine âgée de18 à 75 ans.