No sport*

Voyez cette photo : des intellos, esprits éclairés de ce monde en veston, pris la main sur la joue, qui le regard vers l’horizon, qui assis à sa table de travail. Et cette autre : des sportifs, en short, transpirant d’effort, si différents, dotés de dons uniques, mais qui n’ont pas grand-chose d’intéressant à dire…

Eh bien ces photos datent. Aujourd’hui les intellos ? Ils remplissent les salles, font du running, du vélo, grimpent sur des trottinettes, et nagent deux fois par semaine pour garder la forme. Les sportifs ? Eux ils écrivent des livres, deviennent philosophes, businessmen, psycho­logues, coachs de vie, politiciens…

Le sport est devenu une valeur refuge, une manière d’agir sur soi, un plaisir à la fois individuel et collectif, et représente « une immense éprouvette de la société », nous dit la philosophe Isabelle Queval. Désormais, le sport est cool, hype, smart, et d’autant plus culpabilisant. Même la royale bicyclette est tendance, et l’élite aime ça, courir avec les ouvriers, les commerçants. Snobisme, effet de mode, néo-hygiénisme…

Une chose est certaine, jamais on n’aura traité le sport avec autant de respect qu’aujourd’hui. Oui, du respect. Parce que le sport à l’heure où nous allons vivre 100 ans, on en a besoin pour garder la forme et ne pas passer sous les fourches caudines de l’obésité menaçante. C’est une question de santé publique, tout simplement.

Bref, le sport c’est de l’or. Et les sportifs tout en muscles, du bel et sonnant argent. Cela grâce à la Coupe du monde féminine de la FIFA cette année, les jeux Olympiques en 2020, la Coupe du monde de rugby en 2023 et en 2024 le Graal : les jeux Olympiques en France. Autant de perspectives créatives, écono­miques, culturelles et humaines, n’est-ce pas ? À découvrir dans cette revue, et qui nous l’espérons créeront un appel d’air bien utile.



*L’un des secrets de longévité de Sir Winston Churchill,
qui préférait les cigares et le whisky.

Le sport,

une affaire de passion, pour les marques comme pour leurs publics !

À l’heure de l’individualisation à outrance, qui rend le consommateur difficile à tracker, il est indispensable de rechercher des carrefours d’audience puissants, non seulement quantitativement, mais aussi qualitativement. À ce titre, le sport est fédérateur : si les grands événements rassemblent des audiences massives, ils sont aussi générateurs d’émotions fortes.


Les moments de communion collective créent un contexte favorable à l’événementialisation de la publicité. Les marques l’ont bien compris : les finales de coupe du monde, les grandes compétitions internationales reconnues ou en devenir, comme la Coupe du monde féminine de football, sont un nouveau terrain de jeu où elles peuvent expérimenter de nouveaux formats publicitaires. Les programmes sportifs sont parmi les plus engageants. Si la visibilité de la marque est l’essence de la communication publicitaire, l’engagement est aujourd’hui fondamental.


Un annonceur ne peut plus se contenter d’asséner son message. En combinant différents canaux de diffusion, il doit à la fois atteindre ses cibles avec efficacité et déclencher l’engagement de ses publics. Le sport lui permet de bénéficier de l’apport des valeurs positives qu’il véhicule : le dépassement de soi, la rage de vaincre ou le sens du collectif, et encore le respect de règles ou l’équité.


Dans un marché publicitaire en pleine mutation, l’offre média doit s’adapter aux opportunités qu’offrent les grands événements. La créativité est au rendez-vous. Publicitaires, marques, médias, engagez-vous ! Plus vite, plus haut, plus fort !