12 avril 2023

Temps de lecture : 1 min

L’Allemagne pourrait suivre l’exemple de l’Italie en interdisant à son tour ChatGPT

L'Allemagne serait en passe de bannir le déjà très célèbre chatbot de son réseau Internet national.

Le 31 mars dernier, en raison notamment de craintes sur la sécurité des données personnelles, l’Italie devenait le premier pays au monde à interdire – provisoirement – l’IA conversationnelle ChatGPT. Dans un communiqué, l’Autorité italienne soulignait que Chat GPT avait « subi le 20 mars une perte de données concernant les conversations des utilisateurs et les informations relatives au paiement des abonnés au service en question». L’Autorité reprochait aussi au robot « l’absence d’une note d’information aux utilisateurs dont les données sont récoltées par OpenAI, mais surtout l’absence d’une base juridique justifiant le recueil et la conservation en masse des données personnelles, dans le but d »entraîner les algorithmes faisant fonctionner la plateforme ».

L’Allemagne serait en passe de faire de même en interdisant ChatGPT pour des raisons de sécurité des informations personnelles, a déclaré le responsable de la protection des données du pays. Cette semaine, le commissaire allemand à la protection des données, Ulrich Kelber déclarait au journal Handelsblatt que son pays pourrait s’inspirer de la récente interdiction de ChatGPT en Italie et prendre des mesures similaires en annonçant qu’« une telle action est également possible en Allemagne ». Il a ajouté que cela relèverait de la compétence de chacun des États fédéraux du pays. M. Kelber a indiqué que les autorités de régulation allemandes avaient communiqué avec leurs homologues italiens à la suite de l’interdiction prononcée dans ce pays.

Pas sûr que cela passe comme une lettre à la poste. En Italie, certains ont fustigé cette décision, le vice-Premier ministre du pays, Matteo Salvini, déclarant carrément qu’elle était « hypocrite » car d’autres plateformes ont également des problèmes de confidentialité et de collecte des données. Une décision similaire pourrait donc être aussi mal reçue en Allemagne.

 

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