Chaque année, le SNPTV dévoile au marché les résultats de son étude d’efficacité ROITV. Pour sa 5ème édition, l’alliance des régies des principales chaînes de télévision françaises s’est à nouveau tournée vers Ekimetrics, spécialiste du Marketing Mix Modeling, afin d’étudier l’impact des investissements publicitaires TV sur le chiffre d’affaires des annonceurs dans le contexte économique actuel, marqué notamment par l’inflation des prix des biens et des services.
Pour cela, Ekimetrics a analysé les résultats de plus de 750 campagnes menées entre 2021 et 2023 par près de 90 marques de 10 secteurs confondus, et observé l’amélioration des performances de l’ensemble TV et BVoD sur la période. S’ils recueillent 37% de l’ensemble des investissements publicitaires, les deux canaux sont à l’origine de 45% des ventes directement liées à la publicité.
Par ailleurs, par rapport à la précédente période étudiée dans ROITV3 notamment (2015-2020), le ROI des campagnes TV et BVoD passe de 5,3 à 5,6 euros par euro d’investissement quand on analyse ses impacts sur le court et le long terme (respectivement 4 et 24 mois après le début de campagne).
Mieux, il monte à 7,8 euros lorsqu’on ajoute à ce « ROI direct » l’impact des campagnes TV et BVoD sur les performances de celles menées en parallèle sur les autres leviers du mix, qui sont augmentées en moyenne de 14%, ou encore quand on observe, comme l’a fait Ekimetrics pour la première fois cette année, que les investissements TV et BVoD limitent la baisse des volumes de vente des biens et services dont le prix augmente.
Or, limiter l’élasticité des prix à la hausse est un enjeu pour les entreprises désireuses de préserver leurs marges dans le contexte économique actuel. Attribués aux campagnes TV et BVoD, les volumes de vente préservés font augmenter le ROI de ces médias de 17% en moyenne, en cas d’une hausse de prix de 10%.
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