Multicanalité et immédiateté ou rien
Premier constat : le papier c’est terminé ! Si l’on sait que la génération précédente – celle des millenials – consomme encore des médias traditionnels en papier, la Gen Z assume son côté ultra numérique, et “vidéo first”. Ils revendiquent un besoin d’immédiateté et de facilité, incompatible avec la contrainte imposée par un format papier traditionnel selon eux.
Les médias en ligne comme Brut et Konbini sont désormais les références avec leur proposition multi-format. Désormais placé au même niveau, le créateur de contenu d’information HugoDécrypte est quant à lui devenu un véritable média à part entière.
Et bien sûr, les réseaux sociaux comme Snapchat et TikTok sont de vraies sources d’information qui tendent à remplacer la consultation de médias traditionnels.
Social media, le nouveau moteur de recherche
La Gen Z est en effet très encline à utiliser les réseaux sociaux comme moteurs de recherche. Un détournement d’usage qui fait de ces derniers les espaces privilégiés pour le divertissement, l’apprentissage et l’éducation, mais également l’information.
Entre consommation passive et reprise de contrôle
Mais s’ils utilisent les réseaux sociaux comme moteurs de recherche, les étudiants nous ont confié avoir conscience de la consommation d’information passive qui s’y joue malgré tout. Entre la radio, le scrolling en social media et les influenceurs, ils savent qu’ils sont exposés toute la journée à du contenu, et notamment de l’information à caractère informatif voire journalistique.
Forts de cette conscientisation de leur quotidien, ils nous ont confié l’importance des notions de routine et de discipline pour réguler et organiser leur pratique de l’information. Abonnements à des newsletters choisies, listes sur Twitter…tous les moyens sont bons pour apprendre à reprendre le contrôle sur les messages.
La fiabilité des sources, une notion qui grandit avec l’âge ?
Dans cette même dynamique de reprise de contrôle, se pose la question de la fiabilité des sources. Ils affirment ainsi une recherche de rigueur journalistique synonyme de vérification des sources qu’ils n’observent pas toujours dans les contenus consommés.
Ils ont ainsi à l’esprit que tout dépend de l’émetteur de l’information, dont les intentions pourraient l’encourager à contextualiser d’une manière ou d’une autre l’infirmation et ainsi lui donner un biais.
HugoDécrypte est ainsi plébiscité pour citer ses sources, lui permettant dès lors d’accéder au statut de véritable média digne de confiance. Une notion qui leur semble de plus en plus importante au fur et à mesure de l’évolution de leur consommation personnelle.
Une consommation qui rime avec éducation
Et cette évolution de leurs attentes s’identifie selon eux à la notion d’éducation : « il n’y a pas d’âge pour apprendre, pour moi il n’y a pas d’âge pour apprendre à s’informer »; « on doit apprendre à apprendre […] pour atteindre un niveau de pleine conscience ».
S’informer est donc une vraie discipline, qu’ils souhaitent apprendre et respecter toujours plus.