La corrida est un bain de sang, le clip de Shaka Ponk pour PETA frappe les esprits
PETA qui vient de faire interdire la corrida en Colombie, grâce à son antenne Latino, lance avec le groupe Shaka Ponk un clip contre cette pratique d'un autre âge. Au programme, la mise à mort des musiciens. L'acte d'un matador, autrement dit, un tueur.
C’était le 15 juin dernier que les Shaka Ponk performaient dans les arènes de Nîmes… Une semaine plus tard, Shaka Ponkse joignait à PETAdans ce nouveau clip pour dénoncer la torture des taureaux qui a lieu dans ces mêmes arènes, et ce malgré des pressions locales. En effet, si Peta Latino est parvenue à faire interdire la corrida en Colombie, il n’en va pas de même dans l’hexagone, où certaines communes ont encore le droit de pratiquer la corrida sans être inquiétées.
Le clip ? Comme dans un cauchemar, l’arène se transforme progressivement en bain de sang. La caméra se pose sur une cymbale, les épaules, les mains, les visages… Les regards se décomposent, au centre de l’arène, un matador, chef d’orchestre de cette monstrueuse démonstration agite sa cape, les membres du groupe dans la terreur et l’incompréhension, finissent ensanglantés et étendus sur le sable. Ce sont eux, les taureaux qui se vident de leur sang et sont poignardés à mort. En fin de vidéo, le groupe ajoute des scènes de corridas, tournées au mois d’avril à Nîmes, dans ces mêmes arènes.
Est-il nécessaire de le redire, le taureau lorsqu’il vient de subir les assauts des picadors, perd son sang jusqu’à mourir dans son sang… Quand il n’est pas atteint à la moëlle épinière, et sort alors traîné de l’arène, paralysé mais conscient. D’après les derniers sondages, 75 % de Français sont favorables à l’interdiction de cette pratique cruelle. Mais rien n’y fait.
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