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Plutôt que d’implanter une puce sous la peau, nous chercherons à l’intégrer à un uniforme. En résumé, nous disons oui à l’armure d’Iron Man et non à l’augmentation et à la mutation génétique de Spiderman. » déclarait récemment
Florence Parly, ministre des armées. Dans cet épisode de la série
Future of work, le Colonel
Stéphane Tinchon évoque les défis du soldat du futur, car c’est bien l’homme qui prend la décision de s’engager, et non une machine. La guerre hybride change la donne, avec la nécessité de combattre à l’aide de systèmes toujours plus connectés qui impactent le métier de soldat.
Il revient aussi sur le métier de chasseur alpin et plus généralement sur les métiers dans l’infanterie (combat à pied ou motorisé, lié à une présence physique sur le terrain), où le système d’armes c’est le collectif d’hommes qu’il faut construire et qui nécessite beaucoup d’engagement. Plus généralement, le premier enjeu de la direction de l’armée de Terre est de maintenir l’attractivité en terme de recrutement, en quantité (avec 16 000 postes à pourvoir chaque année) comme en qualité. La capacité de résilience, de résistance au choc et à s’intégrer dans un collectif sont les principales qualités recherchées. Et ce qui fait la force du collectif, c’est l’estime réciproque de chacun, ainsi que le sentiment d’appartenance à une communauté forte. À réécouter, l’interview, dans laquelle,
Isabelle Rouhan,(Colibri Talents) questionnait Le Général de Corps Aérien
Manuel Alvarez , DRH de l’Armée de l’Air et de l’Espace
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