21 mars 2025

Temps de lecture : 2 min

Kirsty Coventry, première femme à la tête du CIO, « veut rassembler »

La Zimbabwéenne septuple médaillée olympique de natation a remporté hier la victoire dès le premier tour, avec une courte majorité absolue de 49 voix, déjouant tous les pronostics. Le président du comité olympique français (Cnosf) David Lappartient "savait qu'il n'était pas le favori" mais estime "avoir contribué au débat".  

La Zimbabwéenne Kirsty Coventry, première femme élue jeudi en Grèce à la tête du Comité international olympique, « veut rassembler » ses six adversaires ainsi que le mouvement sportif, a-t-elle déclaré. « Ce sur quoi je veux me concentrer, c’est de rassembler tous les candidats. Il y a eu tellement de bonnes idées et d’échanges au cours des six derniers mois. J’aimerais vraiment tirer parti de tout cela », a estimé la septuple médaillée olympique de natation dans une première interview.

Si sa victoire dès le premier tour, avec une courte majorité absolue de 49 voix, a déjoué tous les pronostics, l’Espagnol Juan Antonio Samaranch Junior (deuxième avec 28 suffrages) lui a déjà apporté son soutien. « Nous devons être un front uni et nous devons travailler ensemble. Nous ne serons peut-être pas toujours d’accord mais nous devons être capables de nous rassembler pour l’amélioration du mouvement », a ajouté la benjamine du scrutin (41 ans), qui succèdera le 23 juin à l’Allemand Thomas Bach.

La ministre zimbabwéenne des Sports, dont le programme est resté le plus évasif des sept prétendants en s’abstenant de propositions concrètes, compte ensuite « rassembler tout le monde à nouveau et faire un point ». « J’ai quelques idées mais une partie de ma campagne consistait à écouter les membres du CIO et à entendre ce qu’ils ont à dire et comment nous voulons avancer ensemble », a-t-elle raconté jeudi. Pour elle, les JO-2026 de Milan-Cortina « sont dans la dernière ligne droite, il y a donc peu de choses à faire en termes de préparation importante », alors que les JO-2028 de Los Angeles apparaissent désormais « imminents » et concentreront ses efforts.

Sans commenter les facteurs qui ont conduit à sa victoire, celle qui était présentée comme la candidate soutenue par Thomas Bach a jugé important d’être une championne olympique (du 200 m dos, en 2004 et 2008) succédant à un autre, puisque l’Allemand avait remporté l’or du fleuret par équipes en 1976. « Cela fait vraiment une grande différence lorsque vous parlez aux athlètes et comprenez d’où ils viennent, quelles sont leurs attentes, parce que vous l’avez vécu, et vous y êtes passé », a-t-elle estimé.

David Lappartient estime avoir contribué au débat

Après l’annonce de l’élection de la Zimbabwéenne Kirsty Coventry, le président du comité olympique français (Cnosf) David Lappartient qui a échoué à prendre la tête du CIO « savait qu’il n’était pas le favori » mais estime « avoir contribué au débat », a-t-il dit à la presse jeudi. « Je me suis présenté à plus d’une vingtaine d’élections, généralement avec succès, mais il faut toujours avoir l’humilité de voir que parfois la marche est beaucoup plus haute », a réagi celui qui est aussi président de l’Union cycliste internationale (UCI).

Interrogé sur le fait de savoir si Thomas Bach avait ou non soutenu Kirsty Coventry, David Lappartient a répondu: « C’est le choix des électeurs, il n’a pas pris la main des électeurs, ils ont voté, après qu’il ait eu une préférence, on a tous une préférence dans une élection et on peut quand même pas lui reprocher, et l’élection elle a été claire, donc moi je respecte le résultat et je salue le leadership du Président Bach », a-t-il dit. « Je ne peux que féliciter Kirsty Coventry pour ce score, on sera derrière elle pour l’aider au sein du mouvement olympique », a-t-il assuré.

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