21 septembre 2018

Temps de lecture : 2 min

Jeunesse solidaire recherche annonceur éco-responsable

Plus volontaires que leurs aîné.e.s, les milliennials représentent bien cette fameuse « génération altruiste » déjà évoquée. Dernier exemple en date : la tenue du tout nouveau Nomos Festival, dédié à la jeunesse engagée, où s’entremêleront concerts et tables rondes pour festivaliers en quête de sens. Aux annonceurs d’adapter leur communication pour rester audibles auprès de cette jeunesse de plus en plus éco-exigeante.

Plus volontaires que leurs aîné.e.s, les milliennials représentent bien cette fameuse « génération altruiste » déjà évoquée. Dernier exemple en date : la tenue du tout nouveau Nomos Festival, dédié à la jeunesse engagée, où s’entremêleront concerts et tables rondes pour festivaliers en quête de sens. Aux annonceurs d’adapter leur communication pour rester audibles auprès de cette jeunesse de plus en plus éco-exigeante.  

Taxés d’individualisme par leurs détracteurs, les millennials leur répondent en s’engageant corps et âmes dans les grandes causes sociétales de leur temps. Un altruisme générationnel qui s’incarne dans un engagement civique de tous les instants. Comme dirait votre coach du dimanche, les chiffres ne mentent pas : 21% des 15-35 ans, qu’ils soient salariés, étudiants ou à la recherche d’emplois, sont bénévoles auprès d’une ou plusieurs associations contre 16% en 2010, selon un sondage Ifop. Et rebelote, la fameuse « surinformation », dans laquelle ils ont grandi, y est pour beaucoup. Difficile de faire comme si de rien n’était quand on est abreuvé d’images sur le réchauffement climatique ou sur les conséquences environnementales de nos actes quotidiens. Ne reste plus qu’a se retrousser les manches. Et fort heureusement, « la valeur n’attend point le nombre des années ».

« L’engagement et la jeunesse : de la volonté à l’audace ». Plus qu’une devise, le Nomos Festival, en a fait son cri de ralliement. Créé sous l’impulsion de Continuum Son, une association étudiante du Celsa, école de communication et de journalisme, ce festival dédié à la jeunesse engagée ouvrira ses portes les 13 et 14 octobre prochains à l’EP7, la nouvelle guinguette culturelle du 13ème arrondissement de Paris que nous vous présentions, il y a peu. L’entrée se fera gratuitement et l’intégralité des bénéfices sera reversée à l’association Enactus, dont le projet Bisibus vient en aide aux enfants rwandais en organisant un système de ramassage scolaire pour leur permettre de se rendre à l’école en toute sécurité. Une manière pour ces organisateurs bénévoles de concilier leur passion musicale et leur besoin de s’engager. Joindre l’agréable à l’essentiel en somme.

Un festival à deux visages

Ce « festival étudiant, culturel et solidaire » se déroulera en 2 parties. La première de 13h à 17h consistera en un ensemble de conférences, ateliers et tables rondes sur le thème de l’engagement, avec en point d’orgue la diffusion du documentaire « High Tech Made in Kigali » sur la « Silicon Valley Africaine ». Puis à partir de 18h, les artistes prendrons le relais pour vous faire bouger jusqu’au bout de la nuit.

Si la programmation est dévoilée au compte goutte, nous pouvons d’ores et déjà annoncer la présence de Lobby, le petit groupe originaire de Pessac qui monte, ou encore celle de Johnny Power, un jeune et talentueux producteur parisien membre du collectif Make It Deep. Vous l’aurez compris, la line up fait la part belle aux jeunes talents de demain et une petite pépite peut en cacher une autre. Rendez vous sur la page Facebook consacrée à l’évènement pour toutes les informations pratiques.

La RSE vous rend plus beaux  et belles

« Pour coller aux attentes éco-responsables des millennials, les marques ont pris conscience qu’elles devaient s’impliquer autour de grandes causes », résumait, au printemps dernier, INfluencia à propos de cette évolution des mentalités. Mais plus que de dilapider leurs aides à droite et à gauche sans réelle stratégie d’ensemble, les enseignes doivent s’efforcer de mettre en place une politique cohérente avec leur image si elles ne veulent pas être taxées d’ethical washing.

Et selon l’actualité, ce n’est pas Starbucks et son « label » auto proclamé éco-responsable qui diront le contraire. Aux annonceurs de bien négocier ce virage. Le gros lot les attend à l’arrivée.

 

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