Cinq objets créés par JCDecaux sont exposés dans la métropole nordiste. Le mobilier urbain est aujourd’hui au cœur de la stratégie de nombreux annonceurs.
Certains les brûlent, les jettent dans la Seine, ou grimpent dessus lors des manifestations. D’autres les exposent commet des œuvres d’art au regard des curieux et des visiteurs. Cinq mobiliers « iconiques » de JCDecaux sont actuellement présentés au public dans le cadre de Lille Métropole 2020 Capitale Mondiale du Design . Intégrés dans l’un des neuf espaces de l’exposition intitulé « Aménager » qui présente les grands systèmes de transport et d’aménagement urbain, ces objets sont présents dans le quotidien des citadins mais beaucoup ne les remarquent même plus. Un mât de signalisation lumineuse qui nous permet depuis les années 70 de retrouver notre chemin dans les villes. Un kiosque à journaux chauffé et éclairé comme il en existe depuis 2018. Des vélos électriques en libre-service semblables à ceux présents dans les rues de Lyon, Bruxelles et au Luxembourg. Un abribus avec ses lignes épurées et sa toiture courbée et légère. Ces objets sont des symboles du travail du numéro un mondial de la communication extérieure.
Une jolie reconnaissance
« Pour JCDecaux, le design n’est pas uniquement la volonté du beau, explique Sylvain Grandpierre, le directeur de la Direction des Designs Graphique, Numérique et Produits au sein de la société française qui compte 13.210 collaborateurs et dont l’audience journalière dépasse 890 millions de personnes dans plus de 80 pays. Grâce à l’ensemble des expertises de ses équipes et partenaires, le groupe adopte systématiquement lors de la conception de ses mobiliers urbains une démarche de design responsable reposant sur cinq valeurs fortes et indissociables : satisfaire les usages d’aujourd’hui et imaginer ceux de demain sans jamais opposer l’esthétique à la pratique, embellir la ville en cohérence avec son patrimoine, conforter et relayer l’identité du territoire, accompagner les villes dans leur transformation en répondant à leurs multiples enjeux, notamment environnementaux, et garantir qualité et sécurité en toutes circonstances, sans concession ».
Avoir été sélectionné par les organisateurs de Lille Métropole 2020 représente un véritable bâton de Maréchal pour le géant hexagonal. « Etre présent dans le cadre de l’exposition « Designer(s) du Design » est une reconnaissance de notre engagement depuis l’invention du premier mobilier urbain publicitaire en 1964, se félicite Jean-Charles Decaux, le président du directoire et co-directeur général de JCDecaux. Le groupe est fort d’une longue tradition de coopération avec les designers et architectes. Plus de 200 d’entre eux ont déjà travaillé en interaction avec nos designers et ingénieurs pour inventer les solutions urbaines présentées dans cette exposition ».
Le « brand urbanism » dans l’air du temps
Lille semble décidemment être la ville dans laquelle il faut se rendre en ce début d’automne car en plus d’avoir été nommée après Turin, Séoul, Helsinki, le Cap, Taipei et Mexico capitale mondiale du design, la métropole nordiste abrite un tout nouveau centre commercial, le Lillenium, qui semble faire l’envie des Américains.
Le design urbain est, lui aussi, chaque fois plus à la mode auprès des annonceurs. Les marques cherchent aujourd’hui à s’ancrer localement en s’associant à une ville autour d’un projet d’aménagement urbain qui ambitionne d’améliorer la qualité de vie des citadins. Le « brand urbanism » est dans l’air du temps. Les nouveaux mobiliers urbains permettent aujourd’hui une véritable interaction avec les consommateurs. Les abribus abritent désormais des machines à café et des écrans digitaux géolocalisables qui diffusent des messages ciblés. La rue est devenue un nouveau terrain de jeu pour les créatifs. Cette évolution constante de l’innovation valait bien une jolie exposition…
