Nous vivons dans une ère technologique : la technologie est partout dans nos vies quotidiennes, au travail comme dans nos loisirs, dans la gestion de notre santé comme dans nos relations les plus intimes. Et la place de l’homme dans tout ça ?
Intelligence artificielle (AI), réalité virtuelle, réseaux 5G, nano et biotechnologies se partagent la « une » des média, alimentant espoir et craintes du public. Mais il est une autre révolution, fondamentale, qui progresse en toute discrétion : la prise en compte de l’humain, de l’utilisateur, et de son interaction avec ces nouvelles technologies. Trois tendances orientent le futur de notre relation aux nouvelles technologies, et il faudra compter avec elles dans les années à venir :
– la transparence. On parle déjà de « réseaux transparents », de technologie transparente ou de « calm technology ». L’idée est aussi simple que difficile à concrétiser : supprimer toutes les frictions existantes entre la technologie et l’humain. L’IA, une connexion optimisée et virtualisée et un design centré utilisateur (pléonasme que le 21ième rendra sans doute désuet) constituent les clés de ce futur un peu magique et paradoxalement plus « naturel » : imaginez un environnement absolument fluide et intelligent, anticipant nos gestes et nos actions pour les faciliter, sans interface, ni appli, ni télécommande.
– l’immersion. Ou comment la réalité devient de plus en plus poreuse au virtuel pour devenir une « réalité mixte ». Les frontières entre notre réalité tangible, une réalité augmentée (d’information, de visuels, d’interaction) et une réalité virtuelle (purement imaginaire et artificielle) s’estompent au gré des avancées des dispositifs (devices) que les industriels proposent. Maîtriser les règle de l’immersion et l’apprentissage nécessaire à cette hybridation constitue un des défis les plus excitants, qui touche tous les aspects de nos vies. Site de e-commerce ou achat en boutique ? Home cinéma ou salle de spectacle ? Ces questions pourraient devenir sans objet. L’impact des réalités mixtes sera majeur, mais notre capacité d’adaptation et d’acceptation conditionnent leur avènement.
– l’émotion. Analyser et mesurer nos émotions en temps réel, utiliser nos ondes cérébrales pour interagir sans geste ni parole : le traitement massif de données comme la progression des capteurs et des outils de mesure laissent entrevoir des progrès majeurs pour cet enjeu complexe. Si l’homme est un être rationnel, rien n’est plus incontrôlable et imprévisible que ses émotions et leurs effets. La maîtrise (ou à tout le moins la compréhension) des mécaniques de l’émotion peut accélérer ou retarder la progression des deux premières tendances et des technologies qui y sont reliées. On constate déjà des effets inattendus sur les premiers reportages diffusés en réalité virtuelle : une augmentation spectaculaire de l’empathie et de l’engagement émotif du spectateur.
Ces 3 tendances convergent vers une certitude : pour les professionnels de l’innovation, il est temps de placer l’humain/utilisateur/client/citoyen au centre de leur démarche. C’est la démarche qui nous a animés quand nous avons conçu {dive} : event. En l’absence de recette miracle, rien de mieux que la réunion d’esprits ouverts, venus de tous horizon, pour partager et tester leurs idées, du futur du travail au futur du jeu, en passant par les révolutions du shopping, de la e-santé ou du story-telling…