6 juillet 2020

Temps de lecture : 2 min

Une image est encore plus belle si elle est utile

La banque d’images française et solidaire a construit une collection d’images libres de droit qui valorise le travail d’une nouvelle génération de capteurs d’images, expliquent les deux fondatrices de Pic&Pick et le CEO de The Good Company, leur premier client.

La banque d’images française et solidaire a construit une collection d’images libres de droit qui valorise le travail d’une nouvelle génération de capteurs d’images, expliquent les deux fondatrices de Pic&Pick et le CEO de The Good Company, leur premier client.

IN : à partir de quel constat avez-vous fondé Pic&Pick ?
M.-H. Gondre Vidalinc : pendant nos années passées chez Havas, nous avons acheté beaucoup d’images auprès des grands acteurs du marché, tous étrangers. Nos clients nous reprochaient le manque d’authenticité de ces images et nous savions que les photo- graphes étaient extrêmement mal rémunérés. Avec Pic&Pick, nous voulions créer la première banque d’images française à impact positif, car nous pensons qu’une image est encore plus belle si elle est utile. Nous protégeons le travail de nos photographes-instagramers – nos « Pic’gramers » – en leur reversant 50 % du prix de vente de leurs images. Nous re- versons aussi 10% de nos bénéfices à nos sept partenaires, associations et fondations. Pic&Pick apporte une réponse aux agences et annonceurs soucieux de responsabilité sociétale des entreprises (RSE) ou qui souhaitent s’engager dans de nouveaux usages à travers l’éco-production.

IN : comment se différencie l’offre ?

Julien Langlade : nous avons fédéré une communauté de plus de 200 photographes professionnels ou amateurs qui ont baigné dans le digital et que nous recrutons principalement sur Instagram. Ces Pic’gramers ont produit plus de 40000 photos instantanées et authentiques, loin des clichés et des images galvaudées. Ils ne collaborent pas avec les banques d’images traditionnelles et proposent donc du contenu qui n’existe sur aucune autre banque d’images. Ils peuvent aussi répondre à un brief à partir d’images existantes non encore publiées, ou en produisant de nouveaux visuels. De plus en plus de vidéastes nous rejoignent. Nos photographes, partenaires et clients perçoivent que l’humain est au cœur de Pic&Pick. Nous connaissons chacun de nos Pic’gramers, leur expertise et leur empreinte photographique. Notre communauté engagée et très réactive est régulièrement challengée pour renouveler la collection.

IN : en quoi permet-elle aux communicants d’adopter de nouveaux usages ?

Luc Wise : de nombreux professionnels ont pris conscience de l’importance de l’éco-conception et de l’éco-production. Désormais, il faut transformer cette prise de conscience en actes. Pic&Pick permet aux créatifs et aux community managers d’adopter un « éco-geste professionnel » simple, responsable et solidaire. C’est également une réponse pertinente à l’un des problèmes structurels de notre métier : comment produire des contenus de qualité dans des délais et des budgets de plus en plus contraints? La multiplication des canaux de communication et l’essor des réseaux sociaux font que l’on consomme désormais beaucoup d’images. Autant que ce soit à travers une consommation responsable, avec des images qualitatives et engagées.

IN : pourquoi avoir engagé Pic&Pick dans la certification B Corp?

M-H.G.V. : dès la création de notre start-up nous avons souhaité entrer dans le mouvement des entreprises B Corp, qui réconcilient business et impact positif. Nous avons écrit nos statuts, défini notre gouvernance et choisi les partenaires qui nous accompagnent pour répondre aux exigences de la certification. Nous sommes Pending B Corp, en cours de certification.

IN : quelles sont les prochaines étapes ?

J.L. : le développement de cet écosystème productif et enthousiasmant doit permettre de servir tous les besoins des agences en proposant en ligne l’offre sur mesure, de rendre plus visible l’offre vidéo, de per- mettre à nos clients de mettre en avant l’utilisation des images solidaires. Et de faire que se développe le travail de nos partenaires associatifs.

Ce Pub’Art est tiré de la Revue INfluencia n°33 : « Le Good : Dessine-moi un monde nouveau ». Cliquez ici pour découvrir sa version digitale. Et par là pour vous abonner.

Allez plus loin avec Influencia

the good newsletter

LES FORMATIONS INFLUENCIA

les abonnements Influencia