Ikea fière d’afficher ses Love seats signés de créateurs inspirants…
Ikea poursuit sa politique engagée auprès de la communauté LGBTQ+. En cette fin de mois des fiertés, l'enseigne suédoise offre à 10 designers la possibilité de fabriquer son love seat. Des pièces, qui donnent l'occasion à une ou deux personnes de raconter une vision ou une histoire d'amour qu'elle soit familiale, d'amour, de soi, ou de soutien... La sofa-conversation se déroule au Canada.
Pour savoir si une enseigne, une marque fait oui ou non du « pinkwashing », il y a une méthode simple. Vous cherchez dans son historique, repérez à quel moment, elle s’engage, et comptez le nombre d’années. Si cela fait seulement un, deux ans qu’une griffe évoque ou verse une part de bénéfices à une association LGBTQ+, c’est qu’elle pratique le pinkwashing comme d’autres le greenwashing. En revanche, si dans l’historique vous repérez qu’un film réalisé en 1994 pour Ikéa représente un couple gay dans sa cuisine, entrain de déjeuner alors, vous pouvez commencer à croire à un certain sens de l’honneur, pour ne pas dire de fierté.
D’autant que ce spot diffusé sur les chaines américaines fait un immense scandale à l’époque, et que la dite Ikea refuse d’obtempérer… Bref, Ikea fait partie de ces enseignes qui ne se la racontent pas pour être dans le mood, la tendance, et qui contribuent à faire avancer la prise de conscience et la lutte pour les droits LGBTQ+.
Aujourd’hui à l’occasion du mois des fiertés, justement, l’enseigne suédoise va plus loin. C’est au Canada, où on le sait la cause LGBTQ+ est prise très au sérieux par le gouvernement, les universitaires, et les différentes associations, qu’elle décide de créer une gamme de canapés, dits « love seats » avec des créateurs repérés sur Instagram, qui ont ainsi l’occasion de s’afficher et de vendre leurs dessins de housses en tissu créés pour habiller ces canapés.
L’idée nait pendant la covid, où disons-le, le canapé devient, tout comme Netflix, le symbole de cette obligation de s’enfermer chez soi en attendant patiemment d’être libérés de la pandémie. Pendant toute cette séquence, donc, Ikea examine les conversations qui se déroulent sur les réseaux sociaux, s’aperçoit que les liens jouent un rôle de premier plan, que ces derniers ont besoin d’histoires intimes, authentiques, qui donnent de l’espoir et de la joie, et de la communauté de pensée. Et c’est ainsi que naît l’idée de créer ces canapés baptisés Love Seats, plateformes conversationnelles (!) où l’on parle d’amour romantique, communautaire, familial, etc.
« Chez IKEA, célébrer les fiertés signifie plaider pour un monde plus juste et égal, exempt d’homophobie, de transphobie et de biphobie », déclare John Williams, responsable de l’égalité, de la diversité et de l’inclusion chez IKEA Canada, tandis que le directrice de la communication et marketing de ce pays, Claudia Mayne ajoute, « chaque designer avait la liberté de créer une œuvre d’art unique en son genre, notre façon d’aider les artistes de différentes manières ».
Les canapés, conçus par Bianca Daniela Nachtman comprennent, Transgender Flag #1, 2Spirit Flag et Pansexual Flag Love Seat. Ceux réalisés par Madison Van Rijn comprennent, Lesbian Flag, Transgender Flag #2 . Les Love Seats IKEA conçus par Charlotte Carbone comprennent le Genderfluid Flag et Bisexual Flag. Ceux conçus par Ali Haider sont eux représentés par les modèles Progress Flag, et Asexual Flag.
Les Love Seats servent ainsi de plateforme sur laquelle les membres et les alliés de la communauté LGBTQ+ peuvent compter pour se sentir en sécurité et partager leurs histoires d’amour avec le monde… Par ici les témoignages.
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