La première est américaine. Mattel vient en effet de lancer un nouveau modèle de Barbie porteuse de trisomie 21 avec certains des traits physiques associés à cette anomalie génétique. Une poupée qui a son ambassadrice française, la nordiste de 37 ans, Éléonore Laloux, première femme atteinte de Trisomie 21 élue à un conseil municipal en France, qui n’avait jamais eu de jouet représentant son handicap en étant enfant.
Ce n’est d’ailleurs pas la première fois que le fabricant de jouets, autrefois tant critiqué pour ses poupées stéréotypées, propose des Barbie ou des Ken « différents », certains ont été dotée d’une prothèse auditive ou atteints de vitiligo, d’autres se sont retrouvés en fauteuil roulant, avec une prothèse de jambe, atteints d’alopécie (donc chauves), etc…
La deuxième est française. Elle vient de CANAL+, et de l’association Puissance Dys, qui proposent désormais une solution pour les personnes dyslexiques (8 à 12% de la population mondiale) : les « Dystitles », des sous-titres adaptés à la lecture à la fois pour dyslexiques et non-dyslexiques.
Il y a quelque temps Carrefour annonçait former ses personnels en magasin à la langue des signes. De son côté, Jules lance sa première collection destinée aux personnes à mobilité réduite. Le Café Joyeux, quant à lui, cette entreprise de cafés-restaurants qui emploie des personnes en situation de handicap mental et cognitif, prospère et ouvre des cafés partout en France et bientôt à l’étranger…
Autant de signes que les marques, les distributeurs et les médias commencent enfin à s’ouvrir à celles et ceux qu’on invisibilisait jusqu’alors, même si la route est encore longue pour que l’inclusivité, la vraie, pas « l’inclusiwashing » devienne une évidence pour tous : société civile et Etat.
*Petit clin d’œil à la chanson de Aqua, sortie en 1997 , « I am a Barbie girl », un « hit » à l’époque. Je vous préviens, le refrain est addictif 🙂