Rassembler les expériences pour révéler ce qu’il y a de meilleur autour de vous. Ou de plus accessible. Dans la ville, les bons plans handicap ont aussi leur majordome : il s’appelle I wheel share.
La communauté des bons plans handicap joue sur son nom de baptême. A travers un chatbot personnalisé, Wilson, l’initiative souhaite agréger les informations d’accessibilité pour proposer les bons plans adaptés de la ville. Visite guidée.
Guider les expériences handicap
Par le biais de l’intelligence conversationnelle et des données ouvertes de la ville – open data – l’idée d’I wheel share est simple : « guider les expériences de handicap (physique ou sensoriel) en métropole », explique sa fondatrice et dirigeante Audrey Sovignet. Pour se faire et dans la lignée des solutions chatbots, Wilson s’affiche sur Messenger comme « l’interlocuteur privilégié pour toutes les personnes en situation de handicap et les aidants ». Il propose de centraliser et trier les informations selon vos besoins, particularités et votre géolocalisation pour offrir un bouquet varié de bons plans adaptés (cinémas adressés aux non-voyants, restaurants dotés de menus en braille, logements ou activités sportives accessibles en fauteuil, …).
Avec l’ensemble des acteurs de l’inclusion en métropole, la communauté des bons plans handicap offre parallèllement une tribune aux initiatives voisines. Ainsi s’élargit le cercle des bons plans : de Ava (1er sous-titreur de poche pour les sourds et malentendants) à Benur (1er handbike à assistance électrique) en passant par Tommy Hilfiger et sa collection « Adaptive » printemps 2018 pour femmes, hommes et enfants handicapés… La plupart des #CoupsDeMaitre sont mis à l’honneur.
Provoquer l’accessibilité des activités culturelles, sociales et commerciales
Plus largement, il est difficile de penser la métropole sans l’autonomie de ses différents publics. Et la fluidité de ses espaces relationnels. Si le majordome est un support social quand il propose rencontres et solutions de facilité, Wilson veut aussi et surtout faire réagir les acteurs de la ville. En proposant notamment des solutions pour accélérer l’accessibilité des espaces culturels, sociaux et commerciaux.
Forte de sa communauté d’utilisateurs et dans le sillage de Carrotmob (association qui permet au consommateur de mieux dépenser son argent), I wheel share entend « buycoter » (acheter pour promouvoir la cause de l’accessibilité) les initiatives et surtout tendre la main aux structures qui n’ont pas encore fait l’effort de leur accessibilité (par exemple en finançant une première étape d’accessibilité par des évènements), raconte à nouveau sa fondatrice. Reste à mutualiser les bases de données, plugger les dispositifs et étendre la carte des expériences pour multiplier les interlocuteurs.