Grâce à l’internationalisation de Max, WBD enregistre son meilleur trimestre pour le segment D2C

Le chiffre d’affaires total s’est élevé à 9,6 Mds$ en baisse de -3 % hors variations dues au taux de change. Le groupe enregistre un résultat net de 135 M$ contre une perte de 417 M$ un an auparavant, mais avec un EBITDA ajusté en baisse de 19 % à 2,41 Mds$. Dans le détail des activités, la chute de -17 % des recettes du segment Studios n’a pas pu être compensée par des croissance de +3 % du segment Networkss et de +8 % du segment DTC (direct-to-consumer).

Du côté des Studios, WBD a enregistré une baisse de -40 % des recettes de billetterie due en partie à une comparaison défavorable par rapport à l’an dernier marqué par l’énorme succès de Barbie. Pour la télévision, les revenus progressent de +3 % malgré une baisse de -13 % des revenus publicitaires. L’activité a été sauvée par l’explosion des revenus liés aux accords de sous-licence des droits sur les Jeux olympiques en Europe.

Mais la principale satisfaction se trouve dans la performance du segment D2C avec des revenus en hausse de +9 % hors effets de change à 2,634 Mds$. L’EBITDA est positif à 289 M$. Les revenus de la distribution (les abonnements) sont en hausse de +15 % grâce à 7,2 millions de recrutements nets pour les différentes plateformes de streaming, à commencer par Max qui a commencé son internationalisation au cours du trimestre, en Amérique latine et en Europe. 

La base d’abonnés globale est de 110,5 millions à fin septembre avec 57,9 millions d’abonnés à l’international (+7,1 M sur trois mois) et 52,6 millions aux Etats-Unis (+0,2 M en trois mois). Il s’agit de la plus forte croissance trimestrielle du nombre d’abonnés depuis le lancement de Max. Les revenus publicitaires D2C sont également à la fête à +51 % et 205 M$. Enfin,  l’ARPU DTC mondial  s’élevait à  7,84 $, soit une progression de 1 % par rapport au même trimestre de l’année précédente.

Lors du call avec les investisseurs, le PDG David Zaslav est revenu sur la consolidation du secteur qu’il juge inéluctable et qui pourrait s’accélérer en raison d’une nouvelle administration Trump « plus favorable aux transactions ». « Je dis depuis longtemps que ce secteur a vraiment besoin d’être consolidé de manière significative [c’est une nécessité] vraiment portée par l’expérience du consommateur. Les consommateurs allument leur téléviseur et ils voient 16 applications et chacune d’entre elles propose des tarifs différents. Vous êtes assis là avec votre téléphone et vous recherchez sur Google où se déroule une émission ou un événement sportif. Vous passez de l’une à l’autre, et il y en a tellement. »

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