6 novembre 2020

Temps de lecture : 1 min

Je travaille, donc je suis ?

Nous l’avons appris puis récité à l’école, re-récité même : « Travaillez, prenez de la peine : c'est le fonds qui manque le moins…. Le travail est un trésor ». Toute notre vie le conseil du laboureur à ses enfants dans cette fable de la Fontaine nous a hantés et gare à celui qui aurait pris à la lettre les paroles de Henri Salvador : « le travail c’est la santé, rien faire c’est la conserver »…

Nous l’avons appris puis récité à l’école, re-récité même : « Travaillez, prenez de la peine : c’est le fonds qui manque le moins…. Le travail est un trésor ». Toute notre vie le conseil du laboureur à ses enfants dans cette fable de la Fontaine nous a hantés et gare à celui qui aurait pris à la lettre les paroles de Henri Salvador : « le travail c’est la santé, rien faire c’est la conserver »…

Pourtant aujourd’hui, confinement ou pas, le travail est remis en question. Certains vont même jusqu’à parler de « fin du travail ». Bien sûr il ne s’agit pas, tel Alexandre le Bienheureux de nous enfermer dans notre chambre pour y dormir toute la nuit et surtout toute la sainte journée, mais plutôt de casser les codes. La crise que nous sommes en train de vivre nous donne une occasion unique de réinterroger notre rapport à l’espace et au temps de travail, au revenu que nous en tirons, de repenser nos formations, nos organisations et d’inventer de nouvelles façons d’apprendre et de travailler.

Le dernier mot – et un bon début pour ouvrir ce numéro 34 qui porte sur ce thème et qui sort lundi prochain – est à la philosophe Julia de Funès qui nous dit : « Le travail est à la fois un carcan et une libération… Il n’est ni malheur ni bonheur, c’est un moyen au service de la vie ». A méditer sans modération.

 

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