Leboncoin et YouGov viennent de sonder les 18-34 ans sur leur relation à la voiture. Et certains clichés passent à la trappe. On les pensait portés sur l’usage plutôt que sur la propriété… pas tant que ça : 85% d’entre eux n’imaginent pas leur futur sans voiture. Pouvoir d’achat oblige, qu’ils soient nés dans les années 80 ou 90, l’occasion (85%) et le thermique (70%) emportent la mise auprès des jeunes au détriment de motorisations plus green. L’éco-anxiété est d’ailleurs remise au placard avec uniquement 36% des répondants qui pensent que la voiture électrique incarne le futur. Une réalité économique implacable, la nécessité de mobilité et d’autonomie, et bien sûr, le rôle de la voiture comme un moyen de sociabilisation incontournable. Attachez vos ceintures, leboncoin vous dit tout !
Le permis de conduire : encore et toujours incontournable
Oubliez les clichés sur les jeunes qui préfèrent les trottinettes électriques ! Plus de 93% des 18-34 ans possèdent ou comptent bien obtenir leur permis de conduire même s’ils ne font pas dès la majorité. Et pour les 7% réticents, la peur de conduire et le stress arrivent en tête des raisons invoquées. Eh oui, le permis reste malgré la rumeur, une étape cruciale.
La voiture électrique : un engouement mitigé
On entend partout que l’avenir est électrique, mais les jeunes Français sont plus réservés. Seulement 36% pensent que l’électrique est la voiture du futur. Une disparité marquée entre les citadins (45% favorables) et les ruraux (29%) montre que la route est encore longue pour convaincre tout le monde.
L’occasion à l’honneur !
Les jeunes ont le sens pratique (et économique) : 85% des futurs acheteurs privilégient les voitures d’occasion. Ils ne sont donc pas si différents des quincas, dont la voiture était pour ainsi dire exclusivement, une « occase ». Concernant la motorisation, le thermique garde la pole position avec 70% des préférences, tandis que l’hybride et l’éthanol intéressent 38% des sondés, loin devant les 24% qui penchent pour l’électrique.
Acheter une voiture…
Les motivations des jeunes sont claires : les déplacements en groupe (64%) et les trajets professionnels (61%) priment. Les femmes sont plus nombreuses à citer les raisons familiales (73%) par rapport aux hommes (57%) : les clichés ont la vie dure !
La voiture, toujours un symbole d’indépendance
Malgré l’essor des alternatives de mobilité, la voiture reste synonyme de liberté pour la plupart des jeunes. 85% d’entre eux se voient posséder une voiture dans 10 à 15 ans. Un signe que la voiture n’est pas prête de disparaître de notre quotidien.
Fun facts : les indispensables et rêves automobiles
Quand on demande aux jeunes ce qu’ils doivent absolument avoir dans leur voiture, la sécurité l’emporte avec la roue de secours et le kit anti-crevaison en tête (45%). Côté véhicules de rêve, les marques allemandes remportent tous les suffrages (45%), suivies par les italiennes et françaises.
Jeunes citadins ou ruraux, une France coupée en deux
Enfin, les trottinettes et les transports en commun au pied de chez soi, ce n’est pas donné à tout le monde. « Évidemment, les petits bobos parisiens, n’ont pas besoin de bagnole… mais nous, si on veut pas dépendre de nos parents, on fait comment ? », raconte ce jeune homme qui vit à Castres. Une autre étude récente, montre, elle que 45 % des 18-24 ans ont leur permis en région parisienne, contre 77 % en zones rurales… Des disparités qui, ne sont pas près de se résorber.
Reste le prix à payer pour passer le fameux permis… Mais là aussi des mesures d’aide ont été prises par le gouvernement. Plus d’excuse pour remettre au lendemain, les cours de code et de conduite!
Enfin, selon L’automobile d’entreprise, les jeunes femmes qui représentaient en 2022, 50,6 % des candidats – ont plus de mal à obtenir le précieux sésame. Puisque seulement 52,9 % d’entre elles ont réussi l’examen en 2022 contre 60,9 % des messieurs d’après les chiffres de la Sécurité Routière. Un résultat inversement proportionnel à leur taux de réussite à l’épreuve théorique et même aux épreuves pratiques du permis moto (classe A) ou poids lourds (classe C) avec respectivement 87,3 % et 75,1 % de succès pour les femmes.
