14 octobre 2024

Temps de lecture : 3 min

Etude 20 Minutes #MoiJeune : rien ne remplacera l’humain…

Pourquoi, en lisant les résultats de cette étude, on a soudain l'impression que l'on nous donne à voir ce que nous attendons et constatons autour de nous ? L'IA oui, mais à petite dose, l'humain en revanche, toujours aussi essentiel... Enfin, entre  18-30 ans, il y a un monde d'écart... Les enseignements de l'étude #Moi jeune de 20 minutes et Opinion Way.

Alors déjà, 20 Minutes et Opinion Way nous délivrent non pas une, mais deux études en ce mois d’octobre… Un panier de courses allant de l’utilisation de l’IA, de son impact dans les domaines de la santé mentale et du marché de l’emploi puis, la seconde qui ausculte la sensibilisation des jeunes à l’impact environnemental de leurs usages numériques, incluant l’intelligence artificielle, et les gestes qu’ils adoptent pour réduire leur empreinte écologique. Autant dire une somme.

Une jeunesse fascinée par l’IA, prête à plonger dans le grand bain de la vie en 01, (en attendant le quantique)…mais qui n’oublie pas d’être prudente en préservant les valeurs humaines et environnementales qui leur sont chères.

L’IA dans la vie quotidienne : un usage croissant, mais un attachement aux interactions humaines

Ainsi, selon les résultats de l’enquête réalisée du 10 au 17 septembre 2024 auprès de 276 jeunes âgés de 18 à 30 ans, 80% d’entre eux ont intégré l’IA dans leurs activités quotidiennes, occasionnellement (31%) ou régulièrement (19%). Tandis qu’une majorité , 93%, déclarent qu’aucune IA ne pourra jamais remplacer un échange humain, et 91% qu’il est essentiel de ne pas sacrifier les relations humaines au profit de la technologie.

Pour autant, l’IA conversationnelle attire de plus en plus l’attention. Environ 19% des jeunes ont déjà utilisé des IA comme Character IA ou MyAI pour dialoguer, et autant se montrent intéressés à l’idée de tenter cette expérience. Parmi ceux qui ont déjà testé ces technologies, le compagnon virtuel (28%) et le personnage de fiction (20%) sont les plus populaires, suivis par les IA jouant le rôle de coach ou de soutien psychologique (16%).

L’impact de l’IA sur la santé mentale : un compagnon face à la solitude ?

Bien que les jeunes demeurent attachés aux interactions humaines, une proportion notable d’entre eux perçoit l’IA comme un potentiel soutien face à l’isolement. En effet, 35% des répondants pensent que les IA conversationnelles pourraient aider à lutter contre la solitude et 30% apprécient la disponibilité constante de ces outils. En revanche, les jeunes demeurent sceptiques quant à la capacité de l’IA à répondre à des problèmes affectifs profonds : seuls 16% estiment qu’elle pourrait être utile après une rupture amoureuse et 17% en cas de dépression ou de burn-out. Néanmoins, 41% considèrent l’IA comme un possible remède à l’ennui et 36% y voient un appui dans des situations de confinement.

L’IA et le marché du travail : entre opportunités et craintes de perte d’emplois

L’intelligence artificielle suscite des inquiétudes quant à son impact sur le marché du travail. D’après l’enquête, près d’un tiers des jeunes (31%) craignent de ne pas trouver d’emploi en raison de l’automatisation croissante des métiers. La majorité (68%) partage l’idée que beaucoup de gens perdront leur emploi à cause de l’IA, tandis que 63% estiment que l’IA va remplacer de nombreux postes, notamment chez les plus juniors.

Pour autant, tous les jeunes ne voient pas l’IA d’un œil menaçant. Pour 74%, elle représente une opportunité de se libérer de tâches répétitives et rébarbatives, et 45% la considèrent principalement comme un outil d’assistance, bien que 23% expriment leur ambivalence en la percevant comme une aide quotidienne qui pourrait devenir une menace à l’avenir.

Un enjeu environnemental encore méconnu mais croissant

L’enquête, menée du 4 au 12 juillet 2024 auprès de 312 jeunes, s’est également intéressée à la question de l’impact environnemental du numérique et de l’IA. Si 60% des jeunes s’estiment bien informés sur l’empreinte écologique de leurs usages numériques, ce chiffre tombe à 33% concernant l’IA. Un écart significatif est observé entre les sexes, avec 79% des jeunes femmes se sentant mal informées sur l’impact de l’IA contre 50% des jeunes hommes.

Les jeunes adoptent cependant des comportements responsables pour limiter leur empreinte numérique. Parmi eux, 85% n’envisagent de changer leur matériel informatique que par nécessité, et 82% privilégient l’utilisation du WiFi aux réseaux 4G et 5G. La plupart des jeunes (79%) trient également leurs e-mails, et 77% veillent à éteindre leurs appareils plutôt que de les laisser en veille.

Reste qu’entre l’âge de 18 ans et 30 ans, il y a comme un fossé générationnel… Alors, une question, ne faudrait-il pas réduire ces tranches d’âge à cinq ans plutôt que d’amalgamer des populations aussi différentes de par le chemin parcouru, le niveau d’études, l’expérience professionnelle, leur situation personnelle… ?

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