22 juillet 2019

Temps de lecture : 3 min

C’est aujourd’hui que les marketeurs planchent sur les tendances hivernales

Plus d’un retailer sur 4 planifie la saison des fêtes dès le mois de juillet. comme un coup de massue qui rappelle bien dans quel écosystème hyper-consumériste nous nous trouvons, la dernière enquête de la plateforme publicitaire Criteo met en lumière le calendrier ultra rodé des industriels. Fast fashion, fast food, fast marketing, fast life, coup d’oeil sur les chiffres qui donnent comme l’impression d’être toujours à la traine.

Plus d’un retailer sur 4 planifie la saison des fêtes dès le mois de juillet. comme un coup de massue qui rappelle bien dans quel écosystème hyper-consumériste nous nous trouvons, la dernière enquête de la plateforme publicitaire Criteo met en lumière le calendrier ultra rodé des industriels. Fast fashion, fast food, fast marketing, fast life, coup  d’oeil sur les chiffres qui bonne comme l’impression d’être toujours à la traine.

Alors que la plupart des (chanceux) citoyens-consommateurs bouclent à peine leurs valises et s’impatientent de voir enfin les festivités estivales pointer le bout de leurs nez pour quitter quelques jours la routine métro-boulot-caniculo-dodo, les marketeurs on déjà Noël en ligne de mire. Anticiper, contrôler, organiser, devancer : c’est là tout l’enjeu des marques qui, pour dénoter et fédérer, n’ont pas une minute à perdre. Pour en savoir plus sur les prévisions et agendas des gros industriels mondiaux, Criteo a interrogé 289 marketeurs de divers secteurs aux États-Unis, au Royaume-Uni et en France, sur les tendances pressenties, leurs objectifs et leurs stratégies budgétaires pour la saison la plus attendue de l’année.

Organisés et ambitieux

Première donnée qui donne le la : 28% des marketeurs du secteur du retail indiquent qu’ils préparent la saison des fêtes dès le deuxième trimestre de l’année, et 26% dès le troisième trimestre. Pire encore, plus de 30% commencent à planifier la saison jusqu’à une an à l’avance.

En France, la confiance en soi semble être une prérequis :  en avance et ambitieux, 50% des marketeurs français prévoient de meilleures ventes que celles de l’an passé. Les retailers sont les plus optimistes, en effet, plus de la moitié d’entre eux (53%) s’attendent à une augmentation des ventes, suivis de près par les marketeurs des secteurs du tourisme (48%) et de l’IT / télécoms (48%). Un flair audacieux qui s’explique notamment  par l’émergence du Black Friday fin novembre qui gagne du terrain sur le marché français depuis quelques années venant détourner la patience fidèle des consommateurs face aux soldes d’hiver de janvier, autrefois l’événement de ventes le plus attendu de l’année.

Investir pour mieux cueillir

Dans une atmosphère globale plutôt optimiste et bien heureuse, les budgets s’emballent. Bénéfices fructueux la saison passée (31%), envie de dépasser son concurrent principal à coups de torrents publicitaires majestueux (39%), confiance en sa marque et envie d’aligner ses mots à ses actions (37%) : autant de raisons qui poussent les entreprises à s’investir dans une communication plus couteuse. Puisque visiblement les consommateurs n’hésiteront pas à aller piocher dans leurs PEL pour s’offrir une ribambelle de nouveaux produits, les industriels se doivent d’être à la hauteur. Alors à la question des dépenses publicitaires, une très grande partie des annonceurs prévoit une augmentation. Sans surprise, les Etats-Unis, berceau du Black Friday et donc plus largement de la surconsommation arrive en tête (46%), suivi de la France (41%) et du Royaume-Uni (38%).

Des formats qui comptent

Prendre la parole et s’affirmer d’accord, mais où et comment ? Car la  communication  de  masse c’est bien, mais aujourd’hui, cela ne suffit plus, et seule la précision est bénéfique. D’après l’enquête, le mobile sera le canal privilégié par les annonceurs cette fois. En France, le renforcement des investissements par rapport à l’année dernière se fera ainsi en priorité sur le mobile (53%), la vidéo (50%) et les réseaux sociaux (50%). Chez les américains, un autre virage stratégique s’opère.

L’email marketing en tête (47%), les influenceurs (46%) et les réseaux sociaux (44%). Enfin, au Royaume-Uni : les réseaux sociaux (56%), le mobile (50%) et les influenceurs (44%). Des choix légèrement différent qui pourtant se rassemblent en un point : le tout-digital. En effet, dans les trois pays, les canaux pour lesquels les annonceurs déclarent prévoir une réduction de leurs dépenses sont les médias offline (presse, affichage, radio, télévision).

En bref, si la machine marketing et dans sa chaine de production continue vous affole, c’est normal. Un conseil ? Sortez faire les soldes avant que les prochaines arrivent, ça pourrait peut-être vous détendre…

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