18 février 2022

Temps de lecture : 1 min

La tête dans le sable?

« Havas Group ouvre son premier village virtuel dans un metaverse ». Pas une semaine ne se passe sans recevoir des communiqués de presse d'autosatisfaction, célébrant en grande pompe, une nouvelle arrivée dans ce monde virtuel.
Edito

Les marques américaines, notamment celles de la mode et du luxe (Adidas, Balenciaga, Gucci…) ont été les premières à franchir le pas. D’autres secteurs comme la distribution, et des marques françaises (Carrefour, Casino…) les ont rejointes. Pas question de rater le coche en matière de «must-tech»…

Et l’impression que la course à celui qui plongera le plus vite dans ces nouveaux espaces, est lancée. Au hasard, le communiqué de presse reçu mercredi : « Havas Group devient ainsi le premier groupe de communication à investir The Sandbox ».  Et pan dans la g… des petits camarades du secteur qui n’ont pas tiré assez vite !

Certains comparent cette course à l’échalote, à celle qui avait eu lieu il y a une dizaine d’années sur Second Life… De nombreuses marques s’étaient alors lancées sur ce jeu de Monopoly d’un nouveau genre, dans un savant mélange d’opérations de communication et d’opportunisme.

Le modèle économique du métavers n’est pas – encore – abouti. Le Pactole à venir en vaut-il la peine ? Difficile de le savoir. Mais selon Bloomberg, le secteur pourrait générer 800 milliards de dollars de revenus dès 2024. Un fait est certain : les achats records s’enchainent sur Sandbox. Une entreprise américaine d’immobilier a même dépensé 4,3 millions de dollars – oui vous avez bien lu, 4,3 millions de dollars – pour acquérir une parcelle… Pendant ce temps-là, l’Unicef vient de lancer un appel  pour aider 100 000 enfants souffrant de malnutrition aigüe en Somalie et réclame 7 millions de dollars d’ici mars… Mais que fait donc la police du vrai monde?

 

 

 

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