Acadomia par Rosa Paris: il va falloir trouver d’autres sujets d’engueulades que les notes

Réalisés par Rudi Rosenberg ces trois films de comédie viennent confirmer le talent d’un metteur en scène rompu à la pub (Intermarché, Carrefour et tout dernièrement, en mars dernier, McDonalds) et au long métrage dont les castings sont toujours impeccables, et la direction d’acteurs aux petits oignons. Il faut dire que l’idée créative des équipes de Rosa Paris est réjouissante à souhait. Quand Acadomia accompagne nos enfants, ils deviennent agréables et paisibles… Mais alors comment faire pour communiquer avec eux? Chercher la petite bête, pardi! Parce que les vieux aimeraient bien être dans la tête de leur progéniture… Une attitude commune à bien des familles qui,un peu paranos, se disent « si tout va bien, c’est qu’il y a un loup, qu’ils nous cachent quelque chose ! » Partant de ce principe les trois spots disent en 20 secondes, tout, des rapports transgénérationnels. Un joli coup de com. Pour en parler, le président directeur général d’Acadomia, Philippe Coléon et Jean-Patrick Chiquiar, Rosa Paris.

les parents d’aujourd’hui ne disent plus aux enfants, « il faut réussir », ils leur disent « le principal c’est d’être heureux ».

IN. : quel était votre mission pour cette troisième campagne Acadomia?

Philippe Coléon: : Le brief, notre mission c’est d’aider autant les parents que les enfants. Or depuis la Covid, la vie des familles a été bouleversée, et beaucoup ont tendance à oublier les dégâts provoqués… Une mission qui a évolué tout au long de ces 30 ans d’existence, où d’une entreprise de services, nous sommes  devenus une entreprise pédagogique… Ce que la Covid a mis encore plus en exergue.

INfluencia: concrètement quel est l’effet Acadomia sur les familles…

 Ph.C. : tous les ans, nous réalisons une étude sur la perception des effets que  produit Acadomia au sein des familles. Or 86% de ces dernières (un taux de retour de 12% soit 10 000 réponses), affirment que le climat est apaisé à la maison suite à notre accompagnement. Concrètement, les moyennes des enfants (de CP à terminale) grimpent de quatre points. Et ces progrès concernent 110 000 élèves. Pour certains cela leur permet de passer dans la classe supérieure, pour d’autres d’envisager une prépa… La covid a bouleversé les familles, les enfants aussi, et durant cette période nous avons ntégré ce phénomène en redonnant du sens au travail scolaire, et en nous emparant du sujet  « du plaisir de réussir ». Cette philosophie ouvre des horizons aux enfants. Donc si l’on résume, en parvenant à apporter la paix à la maison, avec ces 4 points gagnés, en redonnant envie aux enfants de progresser, d’apprendre, nous sommes d’une certaine manière complémentaire de l’école.

IN. : qu’est-ce qui a changé depuis la covid?

J-P. Ch.: les parents d’aujourd’hui ne disent plus aux enfants, « il faut réussir« , ils leur disent « le principal c’est d’être heureux« . Donc nous, en tant qu’agence, nous ne devions pas nous positionner du côté des parents ou des enfants, nous ne voulions pas non plus verser dans l’angélisme ou le romantisme. Ce qui nous intéressait réellement c’était de montrer que 4 point de plus dans un moyenne apportaient la sérénité, amélioraient le relationnel entre parents et enfants, et donnait aux enfants envie de continuer à travailler, tout ça avec de l’humour.

Ph. C.  : cette nouvelle campagne vient réaffirmer l’engagement d’Acadomia aux côtés des familles. Depuis 25 ans, notre ambition est de redonner le goût d’apprendre à nos élèves, de les accompagner vers le plaisir de réussir et d’ainsi contribuer à un climat serein et confiant au sein des familles. Nos études nous montrent que nos élèves progressent en moyenne de 4 points grâce à notre accompagnement. Ces 4 points permettent à certains de mieux comprendre et de reprendre confiance, à d’autres de suivre une option jusqu’ici inaccessible, d’intégrer la filière de leur choix, de réaliser leurs rêves en somme.

on cherche souvent à opposer Acadomia à l’éducation nationale, or il faut faire très attention à la manière dont on communique et ce type de communication serait contreproductif pour les élèves.

IN. : vous auriez pu attaquer l’éducation nationale avec humour?

Ph.C.: non, on cherche souvent à opposer Acadomia à l’éducation nationale, or il faut faire très attention à la manière dont on communique. Ce serait contreproductif pour les élèves. La France est le pays où il y a le plus de travail à faire chez soi, et les problèmes sont décuplés aujourd’hui faute de désirabilité, mais ce n’est pas notre sujet.  Encore moins de parler de la problématique de l’éducation nationale qui est plus  de préparer l’élite de demain, que d’agir sur les jeunes à problèmes. Pour nos souscripteurs, Acadomia est un partenaire.

IN. : ces spots sont radicaux, efficaces, pourtant le sujet est délicat, comment l’expliquez-vous?

J-P.Ch. : sur cette campagne nous avons fait effectivement tous fait preuve de radicalité. L’agence, Acadomia, le réalisateur, Rudi Rosemberg. Nous voulions faire passer un message direct, drôle, Dans un monde où tout le monde se fiche un peu de la pub, il fallait vraiment appliquer la règle de l’identification. Nous savons ce que veulent nos clients, ce qui les répare. A partir de là, nous étions sûrs d’être dans le camp de l’efficacité, de la simplicité, sans détours ni explications redondantes. Et en 20 secondes tout est dit…