Comme le célèbre chef d’orchestre et compositeur américain Leonard Bernstein l’affirmait: «on ne vend pas la musique, on la partage». Partant de ce postulat, deux créatifs américains avec la collaboration de Diesel (Matei Curtasu et Annamaria Zollet ) ont lancé le mois dernier le projet DSLTAG. L’idée est de transformer ses goûts musicaux en QR code imprimé sur un tee shirt, et donc accessible à tous les badauds croisant son passage.
Le système présenté au Canne Young Lions Award 2011 est très simple. Le mélomane se rend sur le site dédié, s’inscrit via Facebook et se crée un nouveau profil. Il fait sa playlist avec l’aide du site de Streaming Grooveshark (équivalent de Deezer). Une fois cette étape franchie, l’internaute choisit son tee-shirt puis désigne son QR code. Enfin dernière étape, le paiement, avant la livraison. 50% du prix va directement aux artistes figurant sur la playlist.
Au final une innovation qui permet au digital de se créer une porte d’entrée dans le monde réel via les internautes tout fiers de porter leur identité musicale et de pouvoir la partager. Ce petit gadget annonce tout de même ce que pourrait être un avenir proche. Une nouvelle forme de communication où tout peut être dit sur une personne, sans qu’elle n’ait à ouvrir la bouche. Certain y verront une forme de déshumanisation alors que d’autres appuieront sans coup férir ce type d’initiative.
Diesel joue la carte de la conversation interactive depuis déjà quelques mois. On se souvient du fameux miroir Facebook placé dans un magasin en Espagne. DSLTAG pas encore en ligne appuie cette première initiative en attendant la prochaine.
Au final, une assez bonne idée de communication interactive pour les marques désireuses d’utiliser intelligemment et esthétiquement leurs fans pour prêcher pour leur paroisse…
Alexandre Chomley
Rubrique réalisée en partenariat avec ETO