Le consumer branding, également appelé design packaging, joue un rôle fondamental dans le désir de marque, puissant vecteur d’identité, de préférence et, disons-le, souvent complice de nos achats d’impulsion. Alors que la loi Climat et Résilience devrait acter l’accélération du déploiement du vrac (20% de vrac dans les points de vente de 400m2 et plus), que la consigne fait son grand retour dans la mode comme dans les rayons du supermarché (poussée par le dynamisme de startups comme Loop), que la bataille contre le plastique à usage unique est sérieusement engagée et que l’écoconception est devenue la règle, comment les marques anticipent-elles ces mutations importantes du «pack» ? Comment intègrent-elles également l’évolution des formes de commerce, et notamment le développement fulgurant du e-commerce et du drive (+46,5% de ventes en e-commerce par les grandes surfaces alimentaires en 2020)? Pour les professionnels du secteur, ces mutations sont loin de sonner le glas du branding packaging, c’est plutôt une occasion de repenser les fonctions essentielles du pack (transport,usage, information et iden-tité de marque) à l’aune des transformations écologiques et numériques. Simon Bouanich, cofondateur de l’agence de design Pulp, le résume ainsi : «Le vrac, la consigne, ce sont des leviers de création et d’innovation. Pas forcément des contraintes, ou alors des contraintes qui font évoluer dans le bon sens. » Et avec eux le désir et le plaisir de consommer?
Ceci est l’extrait d’un article paru dans le dernier numéro de la revue INfluencia #37, « Le désir ». Afin d’accéder à l’intégralité de ce contenu, cliquez ici pour vous abonner ou acheter la revue (en version print et/ou digitale)
