10 octobre 2022

Temps de lecture : 1 min

Decathlon change de nom pour la bonne cause

Il serait curieux pour n’importe quelle marque aussi populaire et ancrée dans le cœur des Français que Decathlon de changer son nom du jour au lendemain. Mais l’opération prend tout son sens quand on sait qu’elle ne durera qu’un mois et qu’elle sera orchestrée pour la bonne cause… chez nos voisins belges. Le plat pays/terre d’expérimentation.

Depuis hier, lundi 10 octobre 2022, Decathlon Belgique n’est plus. Vive Nolhtaced… et le retour du verlan par la même occasion, mais le temps d’un mois seulement. Ce changement de nom temporaire est une manière pour le géant des équipements sportifs de promouvoir le concept de « shopping inversé », à savoir la possibilité pour les particuliers de lui revendre leurs articles, anciens ou inutilisés, pour qu’ils soient réparés et revendus sous garantie. Dans cette optique, même les articles de sport qui n’ont pas été achetés auprès de la chaîne de magasins peuvent être revendus contre des bons d’achat, sauf les sous-vêtements, les maillots de bain, les paires de chaussettes et les produits de sécurité comme les casques ou les produits jugés trop usés ou abimés. Quant aux appareils de fitness cardio, seuls ceux achetés dans ses rayons seront repris de par la difficulté de trouver certaines pièces de rechange. Pendant la phase de test, Decathlon a racheté pas moins de 26.000 articles de sport, « ce qui représente une valeur totale de 593.220 euros en bons d’achat (…) valables pendant deux ans », précise Arnaud De Coster, directeur de la seconde vie de Nolhtaced Belgique – oui, il faut s’y faire –. En tout, sur ces 26 000 articles, près de 80% d’entre eux ont trouvé des repreneurs.

 

 

L’importance de bien surfer la vague

Comment l’explique l’enseigne elle-même dans un communiqué : « L’objectif est de réutiliser autant d’équipements que possible pour ainsi réduire l’impact sur notre environnement et éviter les déchets. L’offre en seconde main de Décathlon permet également aux consommateurs moins fortunés d’acheter des équipements sportifs de qualité à moindre prix ». Cela nous rappelle également à quelle point le groupe Decathlon dans son ensemble a fait de la seconde main son nouveau terrain de chasse privilégié : « Pour continuer à développer nos activités de manière durable, nous misons grandement sur notre service de rachat, notre offre d’articles de seconde main, notre service de location et nos réparations », rajoute Arnaud De Coster. Si ce nouvel axe de développement concerne principalement le territoire belge, il est bon de rappeler que sur le territoire français, la marque dispose du label « Seconde Vie » qui est en réalité une gamme d’articles reconditionnés dédiée aux machines de fitness. Le terrain est là.

 

 

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