De Paris 1944 à Paris 2024, les photojournalistes de l’AFP mis à l’honneur à Visa pour l’image
Le prestigieux festival de photojournalisme Visa pour l’image, dont la 36e édition ouvre samedi 31 août à Perpignan jusqu’au 15 septembre, met cette année encore à l’honneur le travail des photojournalistes de l’AFP au travers de deux moments d’histoire séparés de 80 ans, la Libération de Paris en 1944 et les Jeux olympiques de 2024.
Un BMX qui flirte avec le sommet de l’obélisque de la Concorde, un champion de surf qui s’élève au-dessus de l’eau, l’index pointé vers le ciel avec sa planche à la verticale dans son dos : ces deux clichés AFP signés Jeff Pachoud et Jérôme Brouillet témoignent des extraordinaires instants offerts deux semaines durant par les JO de Paris. Mais au-delà de ces deux photos qui ont fait le tour du monde, ce sont près de 6.000 images de 70 reporters-photographes déployés sur les sites olympiques qui ont été diffusées chaque jour par l’AFP tout au long des épreuves.
De la cérémonie d’ouverture, minutieusement préparée avec des photographes dans les airs, sur les toits, le pont des bateaux ou les rives de la Seine, mais bouleversée par la pluie, jusqu’aux boîtiers subaquatiques et robots sur les toits pour réaliser d’inoubliables vues d’ensemble, 46 images marquantes de la quinzaine seront exposées à l’Église des Dominicains.
A l’occasion de ses 80 ans, l’Agence France-Presse dévoile son fonds d’archives exceptionnel sur la semaine d’insurrection de la capitale. C’est le 20 août 1944, cinq jours avant la libération de Paris, qu’un petit groupe de résistants français avait investi l’Office français d’information (OFI), organe de propagande du gouvernement de Vichy, et donné naissance à l’AFP. Une projection en avant-goût de l’exposition photo « Paris 1944 : une semaine en août » qui ouvrira le 12 septembre au sein même des locaux de l’Agence, place de la Bourse à Paris.
Le travail de l’AFP sera également à l’honneur au travers de deux autres projections
Les derniers jours de Lydie, projeté le mercredi 4 septembre
Simon Wohlfahrt, photographe AFP à Bruxelles, a été en contact pendant presque un an avec Lydie Imhoff, une Française demandant l’euthanasie, capturant en images ses derniers moments avant de se rendre en Belgique. Légale tout en étant très encadrée depuis 2002, l’aide active à mourir y est entrée dans les mœurs, contrairement à la France, où le débat est extrêmement vif.
Luis Tato : Afrique (2018-2024), projeté le vendredi 6 septembre
Ce florilège retrace les temps forts de la couverture africaine de Luis Tato, photographe AFP basé à Nairobi, avec notamment un retour sur le sujet au long cours sur les Peuls, des portraits stupéfiants au cœur de la société kényane et la complexité de la vie politiques des États de la région.
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