Eco-Tech? Comme éco-technologies ou clean tech pour les Anglo-Saxons. Un terme précis qui regroupe l’ensemble des technologies (éco-industrie et technologies propres) dont l’emploi est moins néfaste pour l’environnement que le recours aux techniques habituelles répondant au même besoin.
Au fil de son nouvel ouvrage, «Eco-tech. Moteurs de la croissance verte en Californie et en France»* la journaliste indépendante Anne Sengès, française et californienne d’adoption, offre une analyse approfondie sur les possibilités réelles de réinventer une société respectueuse de l’environnement, juste et responsable vis-à-vis des générations futures.
Loin d’être ardu, le livre – écrit grâce à l’interview d’une centaine d’acteurs de part et d’autre de l’Atlantique – est truffé d’anecdotes, d’exemples et de prises de position. Et plutôt que d’aborder l’environnement au sens classique du terme, il s’articule principalement sur la question de l’énergie-climat. Une question qui amène naturellement à reconsidérer la façon dont on vit, dont on consomme et dont on se développe. Enfin, les modèles californien et français – tous deux lancés à leur manière dans la révolution verte depuis plusieurs années – sont détaillés par le menu.
Et au fil des chapitres, bien des idées reçues sont battues en brèches. Car tous deux – loin de s’opposer – se complètent parfaitement en apportant des solutions pour une économie écologique et durable.
L’auteur pose d’ailleurs la question, les bases d’une croissance verte ne passeraient-elles pas par une fusion des deux systèmes ? Les idées qui fonctionnent sont là et bien là. Il ne reste plus qu’à fixer la date du prochain sommet franco/californien !
*éditions Autrement/Frontières
Florence Berthier