11 mai 2020

Temps de lecture : 2 min

Conso post-covid : quels changements ? Étude

Dans une nouvelle logique dyadique, la société de consommation entame une phase nouvelle. Il y a l’avant, et l’après Covid-19, ou du moins l’après confinement. Au lendemain de près de deux mois de jachère économique et sociale globale, citoyens, consommateurs, et marques sont au garde à vous devant une économie prête à se relancer. Pour sonder le marché Happydemics mène une enquête consommateur pour traduire les maux de demain selon les dires des citoyens.

Dans une nouvelle logique dyadique, la société de consommation entame une phase nouvelle. Il y a l’avant, et l’après Covid-19, ou du moins l’après confinement. Au lendemain de près de deux mois de jachère économique et sociale globale, citoyens, consommateurs, et marques sont au garde à vous devant une économie prête à se relancer. Pour sonder le marché Happydemics mène une enquête consommateur pour traduire les maux de demain selon les dires des citoyens.

Pour tâter le terrain, Happydemics sonde le triptyque Allemagne, France et Anglettere. 1242 répondants allemands, 1 066 répondants français et 1 117 répondants anglais. Résultat des courses  : consommer, et vite  ! 49% des sondés ont prévu de reprendre leurs habitudes de consommation moins d’un mois après l’annonce du déconfinement, 29% immédiatement. Seulement 1 répondant sur 10 doute de reprendre une consommation « comme avant ».

Les Allemands (53%) restent les plus enclins à renouer rapidement avec leurs habitudes de consommation, par rapport à la France (47%) et l’Angleterre (47%). Par contre, au global, seulement 14% des répondants doutent de reprendre une consommation comme « avant ». Là encore, seulement 8% des allemands évoque cette possibilité, alors que Français (17%) et Anglais (18%) sont plus nombreux à évoquer un changement dans leurs habitudes.

Confiance en mal de stabilité

Parce que le confinement aura joué plus d’un tour sur la confiance des citoyens en l’avenir, le scepticisme est sans surprise au goût du jour,  malgré l’envie de consommer.  Sur le haut du podium, les Français. 36%  (vs 30% au global)  ne sont pas convaincus des mesures de déconfinement misent en place par le gouvernement, 34% sont inquiets d’une potentielle crise économique.

Ce qui fait l’unanimité en revanche, c’est le manque des interdits du confinement : restaurants, cafés, parcs, voyages, événements culturels. Pour ces secteurs, les résultant sont tout autant partagés. Entre impatience et inquiétude, au global, les individus se disent prêts à consommer davantage dans les restaurants/cafés (20%), des voyages (19%) et événements culturels (14%). A contrario, les produits de divertissement (13%), comme le streaming et les jeux vidéo, et les produits électroniques (12%) représentent les secteurs dans lesquels les consommateurs comptent le moins dépenser avec les voyages (14%), ce qui traduit une certaine inquiétude pour les trajets internationaux. 5% des Français et 13% des allemands envisagent de freiner les projets de voyage.

Quant à la restauration, 13% des Anglais comptent baisser leurs dépenses dans les restaurants/cafés. En France même bilan, l’alcool et le tabac ne feront plus recette : 12% des Français comptent baisser leur consommation quand seulement 4% compte augmenter leurs dépenses sur ce secteur.

Changement de plan ?

Avant l’arrivée de la pandémie, 48% des sondés avaient prévu de réaliser un événement dans l’année à venir : voyage longue durée/distance (28% des Anglais), projet immobilier (10% des Français), achat de véhicule (10% des Français), avoir un enfant (7% des Allemands et Anglais). 56% a prévu de réaliser en retard cet évènement, dont 38% qui ne le feront pas avant 6 mois. Néanmoins, 15% ont décidé de le faire plus tôt que prévu.

Quelque soit le pays, avoir un enfant va se réaliser plus tôt ou à la date prévue (67% vs 45% en moyenne sur tous les événements L’achat d’une voiture/moto attendra au moins 3 mois (25% vs 19% en moyenne). L’achat immobilier se fera avec au moins avec 6 mois de retard (26% vs 19% en moyenne.) Pour finir et sans surprise, les voyages longue distance attendront au moins 1 an (18% vs 15% en moyenne).

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