6 septembre 2021

Temps de lecture : 1 min

Complainte du progrès d’une foule sentimentale

Quelle foule s’attendait-on à voir resurgir dans les rues de nos villes au jour de la « libération » (partielle ce 19 mai 2021) : blafarde et hagarde, horde de zombies revenus de l’au-delà de leur logement sans ciel et sans soleil ? une foule apprêtée et pressée d’en découdre avec les courses, la chasse aux affaires, le bas de laine en écharpe ? L’impression qui domine est celle d’une tranquillité prudente, et s’il est un désir qui pointe, il serait celui de ne pas réitérer les erreurs du monde matérialiste d’avant. Échapper à nos habitudes par soif d’idéal ? Pour en découvrir plus sur ce magnifique texte, paru dans la revue INfluencia N°35 sur Le Désir, cliquez ici pour vous abonner !

Depuis plus d’un an, l’épidémie de coronavirus et les mesures décrétées pour tenter de l’endiguer ont plongé les Français dans une situation inédite. Au-delà de la dimension strictement sanitaire, l’un des aspects les plus évidents de cette situation réside dans les fortes restrictions apportées à la liberté de mouvement et le moratoire historique sur la consommation qui en a été le corolaire. À l’heure où la vaccination progresse et les mesures sanitaires se lèvent progressivement, les Français ne semblent pourtant pas faire montre d’un appétit dévorant de consommation. Certes, il est très probable que l’on assiste, au second semestre 2021, au rattrapage d’un certain nombre de dépenses de plusieurs mois retardées, de même qu’à un regain de consommations expérientielles et festives tant les Français aspirent à se retrouver. Mais ce pic risque bien de n’être qu’un effet d’optique […]

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