Comment Justement. a transformé l’essai avec ParionsSport En Ligne (FDJ) ?

Les belles histoires ne sont pas monnaie courante, et il faut le reconnaître, dès qu’il y en a une qui parvient à éclore on lui saute dessus. Celle-là, plus que tout autre. Car Justement. c’est un pacte. Un concept qui repose sur l’accompagnement, la reconnaissance et la juste rémunération des talents indépendants. Une structure agile qui propose à chaque annonceur, une équipe sur mesure en fonction de son projet et de son budget. Une team sourcée, animée et coordonnée par ses co- fondateurs. Cette semaine, Justement. lance « Le sport dans la peau, le pari dans l’appli », pour ParionsSport en Ligne, une campagne à la signature et au visuel onirique, où le sport s’élève en spectacle grandiose, en nous happant dans un tourbillon d’émotions intenses, spontanées et puissantes. L’objectif ? Jouer dans la cour de ses concurrents Winamax, et Betclic, mais autrement. Et c’est ainsi que le film se déploie en alternant images de sport puissantes, et univers immersifs qui grâce à une voix off du tonnerre doublée d’un texte follement cadencé, nous entraîne dans une sacrée rage de vaincre.

ParionsSport en ligne mise sur la Passion

« ParionsSport en Ligne souhaitait bénéficier d’une nouvelle expression publicitaire, comme l’explique Jessie Abitbol, commerciale de talent, et membre de l’équipe composée de dix « freelance » tout spécialement réunis pour le projet ParionsSport en Ligne. « Pour ce faire, il faut bien comprendre la passion que génère le sport, ne pas la décrire mais la faire ressentir« , c’est chose faite. Et Pascal Grégoire qui, il faut le croire, « is back » dans the corridors de la pub, nous explique comment.

INfluencia : comment Justement. se retrouve-elle dans cet appel d’offre ?

Pascal Grégoire : en fait à La Française des Jeux ou plus précisément l’équipe ParionsSport en Ligne voulait intégrer dans la compétition de nouveaux formats d’agences. Ils voulaient connaitre notre modèle, notre positionnement, nous nous sommes rencontrés, ils ont aimé notre présentation, et puis quinze jours plus tard ils nous ont proposé de rentrer sur cette compétition dont l’objectif était d’imaginer un nouveau territoire à ParionsSport en Ligne.

IN. : vous étiez dans quel état d’esprit ?

P.G. : celui d’une petite maison atypique, d’un Petit Poucet qui se retrouve en face notamment de Rosa Paris agence sortante, de Steve, et qui ne s’imagine pas une seconde, pouvoir gagner…

IN. : comment présentez-vous Justement. à votre futur client ?

P.G. : comme d’habitude quand cela se présente. Nous expliquons notre manière de travailler, la création d’une équipe totalement dédiée avec les talents indépendants que nous connaissons et que nous choisissons expressément en fonction des marques qui nous sollicitent. Pour notre client ParionsSport en Ligne nous avons monté une équipe qui allait selon les jours et pendant six mois, de 6 à 10 personnes, une grande famille de super seniors qui s’est jetée dans le travail (voir fiche technique dans l’encadré).

IN. : quel était le brief ?

P.G. : Les marques ParionsSport (points de vente)  et ParionSport en Ligne cohabitent, l’objectif était de créer une identité propre pour ParionsSport en Ligne. Pour nous il s’agissait de créer un nouveau territoire complet, de redéfinir la marque.

Une nouvelle signature dont nous sommes très fiers, « Le sport dans la peau, le pari dans l’appli », de nouveaux codes et un univers graphique réinventés. Les différents éléments du film vont se retrouver ensuite dans tous les formats qui seront déclinés de cette campagne, ainsi qu’en digital et en affichage. Les images de la partie print ne sont pas extraites du spot, mais sont traitées de manière à ce qu’il y ait un vrai lien entre les différentes actions de communication qui seront lancées.

IN. : quels sont les concurrents de ParionsSport en Ligne ?  

P.G. : alors les concurrents direct Betclick, Winamax, et Unibet qui est désormais dans l’escarcelle de La Française des Jeux.

IN. : le gain est le moteur des jeux en ligne, comment cette figure apparemment imposée est appréhendée ici ?

P.G. : c’est un secteur où il y a il y a une énorme enjeu de communication évidemment. Parce que c’est un secteur qui se développe, et que le combat va être très fort entre les divers acteurs sur les marques en ligne.

IN. : et vous ne jouez pas sur le gain… contrairement aux concurrents…

P.G. : en fait, il s’agit de paris sportifs, donc il semble logique que l’idée de gagner va de soi … c’est induit. Tu joues rarement pour perdre…  Donc, c’est vrai qu’on s’est tout de suite démarqués de cet aspect du problème, pour nous concentrer sur l’autre facette du jeu qui est la passion que chacun peut développer pour son jeu… On voulait vraiment que la campagne ait une âme, qu’elle soit inspirante. Parier dans notre campagne c’est plus élargir sa passion, l’augmenter…

IN. : après l’engouement, les effusions et la médiatisation des Jeux Olympiques de Paris n’est-ce pas compliqué de s’appuyer sur la passion du sport?

P.G. : c’est une vraie question. Oui, c’est très difficile. Sans compter des spots Nike incroyables, ou Adidas. Il faut être dans le match, dans l’univers du sport à très haut niveau en terme de de communication et d’image. D’où le choix crucial du réalisateur. Ce film aurait été impossible sans Shapxo (maison de production Caviar), jeune réalisateur prodige de 26 ans. Il y avait une vraie prise de risque pour réussir ces images.

IN. : la signature dit tout de l’enjeu… Vous l’aviez sur le bout de la langue?

P.G. : en fait, nous sommes arrivés à la présentation avec une signature et un film. Ils ont été assez surpris… Pour nous c’était une certitude… La passion du sport, le pari dans l’appli… On s’est juste dits qu’il fallait faire ressentir les émotions intérieures des gens, quand ils regardent du sport. Tout est parti de là. Alors après il y a eu des discussions, mais c’est quasiment le storyboard de la première présentation.

IN. : ce n’était pas un peu audacieux de ne présenter qu’une piste ?

P.G. : arriver avec une  seule campagne, signifie que nous parions (rires) sur notre travail, que nous sommes satisfaits, et dans la plaque. À l’époque de La Chose, je travaillais toujours comme ça, j’arrive rarement avec deux campagnes. En fait, je pars du principe qu’on est là pour résoudre un problème, pas pour en rajouter d’autres en proposant trois solutions…