Quels sont les points communs entre Tony Parker, Boutaïna Araki, Pierre Heilbronn, Olivia Grégoire et Marianne Barbier ? Tous racontent dans le premier numéro de Choiseul Magazine leur parcours et leurs ambitions, des terrains de la NBA à l’entrepreneuriat, à la tête de Clear Channel France, pour la reconstruction de l’Ukraine, le développement des PME ou d’une scène culturelle lilloise. Fidèle à la tradition de palmarès de l’Institut Choisel, qui est à l’origine de son lancement, le trimestriel économique a aussi dressé une liste de 40 « femmes Choiseul » qui ont réussi à briser le plafond de verre et se sont toutes hissées sur les plus hautes marches du classement Choiseul 100.
Même si beaucoup de personnalités ou chroniqueurs mis en avant dans ce nouveau titre lancé le 25 octobre et mis en place à 20 000 exemplaires sont des « Choiseuliens », pas question pour autant d’y voir un esprit de club, assure Pascal Lorot, directeur du magazine et président de l’Institut Choiseul : « Nous nous appuyons sur un historique et un écosystème mais ce n’est pas le magazine d’une communauté. C’est plutôt un complément naturel à ce que l’Institut organise depuis des années. »
S’inspirer de personnalités innovantes et légitimes
« En donnant la parole à ceux qui font l’économie, la revue veut transcrire la réalité des sujets économiques, permettre aux acteurs – dirigeants ou aspirants dirigeants – de s’inspirer de l’expérience de personnalités innovantes, légitimes dans leur domaine et reconnus de leurs pairs, donner des clés de compréhension sur les grands défis de notre époque. C’est aussi un magazine tourné vers l’avenir qui met en avant la jeune génération de dirigeants », explique-t-il.
Tony Parker, auquel sont consacrés la couverture et le grand dossier du premier numéro, cochait donc toutes les cases : « C’est un Choiseulien, un exemple de réussite et une personnalité bienveillante, qui bâtit désormais des projets d’ampleur avec un impact caritatif », poursuit Pascal Lorot. Après 17 saisons chez les Spurs de San Antonio puis chez les Hornets, le jeune retraité a investi dans le sport, l’art de vivre et l’éducation. Dans cette même veine, le premier numéro met aussi en avant le projet Midnight Trains d’Adrien Aumont, qui veut relancer les trains de nuit, ou encore la startup d’agrivoltaïsme Ombrea de Julie Davico-Pahin, ex-journaliste reconvertie dans des ombrières qui ajustent le microclimat à la culture.
Des sujets décalés
La recherche et la politique – notamment les grands défis franco-européens avec une perception internationale – sont deux autres thématiques clés du magazine, qu’il s’attache à aborder « de manière didactique » à travers le témoignage mais aussi l’infographie. Il propose des sujets « décalés et pas forcément connus », comme la manière dont le Portugal est actuellement racheté par ses anciennes colonies ou des analyses sur la manière dont Berlin a trahi la France dans le domaine de l’énergie et de la défense. Des thématiques qui ont été livrées en avant-première dans la version papier du magazine mais qui ont commencé à être mises en ligne au fil de l’eau sur son site internet.
