Le fondateur des Chatons d’Or, dont INfluencia est partenaire revient sur les motivations qui l’ont poussé à créer cet événement. Et avec en ligne de mire, un seul mot d’ordre : ouvrir les vannes de la créativité…
Votre cerveau bouillonne d’idées, l’inspiration fuse et votre créativité ne demande qu’à être révélée au grand jour ? Alors vous avez jusqu’au 13 mai prochain pour participer à cette nouvelle mouture des Chatons d’Or. « Sky is the limit » et il ne tient qu’à vous de sortir de votre pré-carré. Ici pas de contraintes, de clients frileux ni même de briefs barbants à mourir. Vous êtes le seul maître à bord.
Cette année, l’évènement est monté en grade, il a envie d’en découdre et « cause » même le latin dans sa dernière campagne : « Ronronito ergo sum » (Je ronronne donc je suis). Laurent Allias, fondateur de l’événement nous invite également à jeter un coup d’œil dans le rétro et nous livre son fil rouge : « Comprendre hier pour mieux créer demain ». Entretien suivi d’une sélection personnelle des meilleures créations des éditions précédentes…
INfluencia : quelle est la particularité de la créativité made in France ? Les jeunes pousses en ont-elles dans les tripes ?
Laurent Allias : Les Chatons d’Or sont ouverts à tous : aux jeunes mais aussi aux moins jeunes. Les jeunes ont faim. C’est dur dehors, ils ont besoin qu’on leur fasse confiance. Donc pour émerger ils n’ont pas d’autre choix que de prouver qu’ils peuvent aller loin en se démarquant, en sortant des trucs, en sortant du cadre. C’est ce qui est intéressant et c’est ce que les Chatons d’Or doivent faire émerger. Les moins jeunes sont la plupart du temps en agence (ou chez l’annonceur) et ne produisent qu’une infime partie de ce qui leur passe dans la tête. Les Chatons d’Or sont un espace de liberté pour montrer le reste.
IN : lors des Cannes Lions 2015, vous nous révéliez que votre acte le plus créatif avait été d’opérer un virage professionnel à 180° : embrasser une carrière dans la publicité après des études d’ingénieur. C’est aussi ça l’esprit des Chatons ?
LA : l’esprit Chatons c’est la curiosité, l’engagement et la passion. C’est sortir du cadre pour faire ce qui nous ressemble, nous semble juste et nous donne envie de nous lever le matin pour changer un bout de notre monde. Et c’est avec mon diplôme de l’école Centrale en poche que j’ai décidé de changer un bout des marques de ce monde, ce qui est déjà pas mal. J’ai commencé par diriger une agence digitale (pas si incohérent que ça venant d’une école d’ingénieur) puis j’ai revendu pour créer Josiane avec Baptiste Thiery. Une agence d’idées. Parce que calculer des poutres ou des ailes d’avion ce n’était pas pour moi : j’ai besoin d’exercer un métier ayant des implications sociétales. Aujourd’hui je n’ai pas l’impression de travailler, c’est un plaisir, une passion.
IN : à l’aube de cette cinquième édition des Chatons, comment se présente cette nouvelle mouture ?
LA : cette 5ème édition se présente très bien : les créations affluent, la soirée se prépare bien et le plan média commence à se dérouler. La soirée du 1er juin sera bien plus qu’une soirée de remise des prix : nous préparons une fin d’après midi de contenus pour faire émerger les idées autour de gens passionnés et engagés (tables rondes, keynotes, talks). Elle aura lieu à Bobino et rassemblera 1000 décideurs, créatifs, influenceurs, journalistes, annonceurs de toutes les générations. Le plan média est conséquent : film TV diffusé sur BFM Business, deux semaines de 4×3 dans le métro avec Metrobus, du print avec 20 minutes, du digital…
La crème de la crème des Chatons d’or, selon Laurent Allias
Haribo, par Cyrine Arrar, Salima Mouhtaseb, Cyril Knittel et Gaetan Mallet (édition 2015)
» Pour la pureté de l’idée, sans mots, l’univers qui correspond à l’imaginaire de la marque, et l’exécution «
Home by Apave, par Pierrick Allan, Mathieu Chollet et Victor Afonso (édition 2015)
» Un joli stunt, malin «
Humans relais, par Yassine Riffi (édition 2015)
» Un vrai projet très humain, porté par un jeune passionné et engagé. C’est ça l’esprit chaton »
Schweppes, par Noam Cartozo (édition 2013)
» Pour le ton très décalé. C’est un jeune réalisateur comédien – le blond dans le film – qui a tout fait lui-même «
Don du Sang, par Marie Du (édition 2012)
» Parce que c’était la 1ère édition des Chatons d’Or. Une idée simple et actuelle «