14 avril 2023

Temps de lecture : 1 min

« Certaines personnes jouent aux échecs, d’autres les collectionnent »*. Et alors ?

Si toi aussi, ami(e) lecteur(trice), tu t’es déjà planté(e), dans ta vie professionnelle, amoureuse ou amicale, réjouis-toi. Tu n’es plus seul(e) désormais. Tu auras même une journée internationale rien que pour toi chaque 25 avril : « la journée de la lose », lancée par le média Konbini.
Edito

Et franchement dans un pays qui regarde d’un sale œil le moindre petit ratage cela fait du bien. « Au moindre échec, ô mes amis, souvenez-vous qu’il n’est plus d’amis », écrivait Beaumarchais, après le mauvais accueil reçu par le Barbier de Séville. **Dans son essai Les Vertus de l’échec, publié en 2016**, le philosophe Charles Pépin s’étonne de ce désintérêt pour l’échec alors que dans les pays anglo-saxons, ou en Scandinavie il est beaucoup moins dévalorisé. Il est même tendance… D’ailleurs aux États- Unis, si l’entrepreneur sait parler de son échec, ce dernier sera vu comme une expérience, une preuve de maturité, un atout même. De grands patrons n’ont pas peur de transformer l’aveu de leurs revers passés en une force.Travis Kalanick, le fondateur dUber, revendique ainsi le titre « d’entrepreneur le plus malchanceux » …

Thomas Edison, le célèbre inventeur de l’ampoule électrique, mise au point après des milliers d’échecs, avait l’habitude de répondre à ses collaborateurs : « Je n’ai pas échoué des milliers de fois, j’ai réussi des milliers de tentatives qui n’ont pas fonctionné ! ».

Alors accrochons nous, ne baissons pas les bras et partageons nos plus beaux échecs. Et pas seulement le 25 avril prochain.

 

*Pierre Dac

**Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais, Lettre Modérée sur la chute et la critique du Barbier de Séville

***Allary Éditions

Allez plus loin avec Influencia

the good newsletter

LES FORMATIONS INFLUENCIA

les abonnements Influencia