Chaque année également le Gunn Report organise un concours sur son site et demande aux internautes de choisir parmi 20 campagnes, celles qui repartiront de la Croisette avec une petite statuette.
Donald Gunn fait ses prédictions depuis très longtemps. Nous nous régalons d’avance à l’idée de découvrir ou de revoir des petites perles, car il se trompe rarement.
Chaque année, les uns et les autres -y compris l’auteure de ce billet- se plaignent que la qualité baisse. Que -ma pauvre dame- plus rien n’est comme avant. Et j’aurais bien aimé pour une fois, parier que le nouveau cru allait être extraordinaire.
Mais hélas il n’en est rien… Malgré l’espoir qui me porte à imaginer de nouveaux territoire créatifs, la bande que nous montre le gourou de la création mondiale est bien triste… Et ce n’est pas ce long hiver accompagné d’un printemps humide qui me rend morose. Mais, signe des temps, on rit moins, on est moins ému, on s’ennuie beaucoup… Et il s’agit d’ un constat de professionnel et pas d’ une forme de nostalgie d’un autre temps. Jugez-en par vous-mêmes.
Serions-nous arrivés à une forme de limite de la création liée à notre système ? Comment est-il possible qu’avec tant d’outils de communication et de technologie permettant justement de repousser notre créativité , nous n’arrivions pas justement à déplacer l’imagination créative vers d’autres territoires ?
Gardons quand même espoir, les derniers râles de dame créativité ne sont pas pour demain et je sais qu’elle continuera de me surprendre. Encore et toujours…
Isabelle Musnik