Le roi du burger sort une campagne d’affichage qui met en avant ses restaurants en train de brûler… Un idée lumineuse jaillie des flammes !
Comment transformer une donnée négative en une campagne positive ? Pour une marque et l’entreprise qui est derrière, communiquer sur des faits négatifs reviendrait normalement à se tirer une balle dans le pied. Du moins c’est ce que pensent toutes les directions marketing et créatives qui phosphorent au 1er degré.
Mais pour certaines comme Burger King, parler de ses impairs peut s’avérer payant. La dernière campagne print réalisée pour les Etats Unis, par l’agence David Miami, ose un message que l’on peut considérer comme subversif voire même historique dans l’histoire de la publicité. Historique, car d’une rareté et d’un courage peu manifestés dans l’industrie publicitaire qui n’est pas forcément reconnue pour sa témérité. Pour d’autres qualités certes mais celle-ci, on repassera.
La marque a décidé de se plonger dans ses archives et de ressortir des photos de certains de ses restaurants en proie aux flammes. Des incendies qui servent d’arguments publicitaires. BK veut démontrer au travers de ses visuels, qui représentent simplement les restaurants, le lieu du brasier et la phrase « Flame grilled since 1954 », que les flammes sont au cœur de leurs produits et que cela peut parfois avoir des conséquences désastreuses. Un perfectionnisme qui mène à des catastrophes…
Cette campagne unique en son genre rappelle celle de « Shoplifters » d’Harvey Nichols, réalisée par adam&eveDDB. Ces opérations ont comme socle de départ le mot échec. Mais les deux sont partis du même constat : si vous pensez que c’est un problème alors cela restera un problème… Et on terminera cette brillante campagne par les mots d’Etienne de la Boétie : » car le feu qui me brûle est celui qui m’éclaire ».
Source : coloribus.com