9 janvier 2013

Temps de lecture : 1 min

Bulgari, l’hôtel écrin

Le joaillier Bulgari transforme ses adeptes en bijou dans son hôtel-écrin milanais. Décryptage par Daniel Bô avec Ideelocales.fr

Bulgari, à l’origine joaillier, crée également montres, maroquinerie, accessoires et parfums. La marque italienne décline son univers dans plusieurs hôtels de luxe : à Milan depuis 2001, à Bali, et à Londres, et un restaurant à Tokyo. Un autre hôtel ouvrira à Shanghai en 2015.

En développant des hôtels, la marque met en scène son art de vivre et développe sa culture en se projetant dans un lieu, qui n’est pas un magasin et va au-delà des produits.

L’architecture Bulgari

La richesse des matériaux autant que son sens des volumes ont été transcrites dans l’architecture de l’hôtel.

L’artisan-joaillier n’a pas prévu de boutique dans sa structure, ni d’exposition d’œuvres d’art : c’est l’hôtel lui-même qui est une œuvre d’art, dont les visiteurs font partie intégrante.

Manger Bulgari

Les voyageurs découvriront avec délice le Bar à Bonbons, dans lequel ils pourront piocher avec une pince en remplissant des sachets à fermer avec un ruban Bulgari. Cela renvoie à la création d’un collier et constitue une transposition sensorielle.

 

Les pâtisseries, comme les bijoux, sont présentées dans une vitrine.

L’hôte de Bulgari, un bijou précieux

La façade de l’hôtel et la piscine rappellent un flacon de parfum par leur forme, tandis que l’intérieur de l’hôtel décline le motif de l’écrin jusque dans le bar.

Ce sont des écrins dans l’écrin qu’est l’hôtel, et le client devient le bijou au centre de cette mise en abime.

Même le fumoir épouse cette logique de vitrines et d’écrins.

L’écrin de verdure

La nature – celle des 4000 m2 de jardin et celle du Jardin Botanique de Milan qui jouxte l’hôtel – forme un écrin de plus à cet ensemble.

 

L’hôte de Bulgari, ainsi placé au centre de l’univers de la marque, fait au cours de son séjour l’expérience de la sensualité et de l’élégance de la marque italienne.

A noter, à l’intérieur du jardin, le Dom Perignon bar, délicieusement caché sous la végétation, à côté d’une chapelle.

Daniel Bô, Pdg de QualiQuanti
Cet article est réalisé en partenariat avec IdeesLocales.fr, le blog sur les idées locales d’ici et d’ailleurs imaginé par PagesJaunes.

 

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