4 avril 2019

Temps de lecture : 2 min

Bordeaux Metropolis : le futur où il fait bon vivre

Depuis plus d’un an, la métropole bordelaise menait une grande campagne de concertation citoyenne pour définir les contours de son avenir. #BM2050, de son petit nom, s’est clôturée fin mars. Pour donner corps à l’ensemble des projets qu’elle a vu naître, les étudiants de l’ECV Bordeaux ont conçu une scénographie présentée au public le 29 mars dernier. Rendez vous dans 31 ans pour le bilan final.

Depuis plus d’un an, la métropole bordelaise menait une grande campagne de concertation citoyenne pour définir les contours de son avenir. #BM2050, de son petit nom, s’est clôturée fin mars. Pour donner corps à l’ensemble des projets qu’elle a vu naître, les étudiants de l’ECV Bordeaux ont conçu une scénographie présentée au public le 29 mars dernier. Rendez vous dans 31 ans pour le bilan final.

C’était le 29 mars dernier. La campagne #BM2050 initiée en mars 2018 touchait à sa fin. Une large concertation menée à l’échelle des 28 communes de son territoire dont l’objectif était double.  Mettre à la disposition des politiques publiques la boîte à idées la plus large et la plus réfléchie pour la construction d’un avenir à préparer dès maintenant et croiser les questionnements des citoyens avec l’expertise des professionnels pour identifier les priorités de demain. À cette occasion, les étudiants de l’ECV Creative Schools & Community en 1ère année de Mastère Design -Bac +5- ont conçu une scénographie de 2000 m2 pour donner corps à tous ces projets et les matérialiser aux yeux du grand public lors de la cloture officielle. Chapotés par Benjamin Ribeau, designer graphique et Matthieu Renard, responsable pédagogique design à l’ECV Bordeaux, les étudiants devaient axer leur concept sur la créativité, l’organisation et la faisabilité. Le 16 novembre 2018, le jury composé de Michèle Larue Charlus, chef de la mission Bordeaux Métropole 2050 et déléguée générale d’Agora, François Parrot, ex-directeur de l’Agence Côte Ouest, Alain Gentil, architecte, et Benjamin Ribeau, designer graphique, a départagé les étudiants. Le groupe de Tim Tortosa, Pauline Cuillerier, Elian Bonnet, Wen Yan Ma et Lucile Nowakowski a remporté cette compétition à l’issue des délibérations. Mais cette journée de solidarité bordelaise était également l’occasion de redécouvrir les affiches réalisées par les étudiants en 2ème année de Mastère Design Corporate de l’ECV pour l’exposition Visions graphiques. Celle-ci avait pour objectif de projeter les visiteurs dans un futur désirable pour la métropole bordelaise en 2050.

Rester en ville ou la quitter?

Cette grande action menée par la ville de Bordeaux se finit au moment même, où le concept « ville », Paris en tête, ne semble plus avoir beaucoup d’attrait pour la plupart d’entre nous qui la quittons… Le meilleur exemple? Célébrée comme la plus belle avenue du monde, l’avenue des Champs Elysées que tous les guides et touristes portent aux nues n’aurait plus les faveurs des Parigots. « A l’international et en province, notre avenue est très appréciée, on peut même dire qu’elle fascine, mais le désamour de certains Parisiens est patent », se désole Jean-Noël ­Reinhardt à la tête du comité des Champs elysées. Et s’il est évident que la 4ème artère commerçante la plus chère du monde n’est pas, -de par son luxe clinquant-, représentative de « ses consoeurs », il n’en demeure pas moins que les villes ne fascinent plus autant leurs habitants, comme en témoignent les quelques 5 millions de néo ruraux français qui ont migré en campagne depuis les années 70. Dès lors, sommes-nous voués à nous désolidariser progressivement de notre habitat urbain ? Après des décennies de bétonisation intensive, regrettons-nous finalement, par exemple, ce brin de verdure qui nous permettait de faire griller nos chipos ? Jawad disait-il la vérité quand il affirmait ne pas connaitre l’identité de ses locataires ? La Métropole de Bordeaux ne doute pas en tout cas, des lendemains urbains qui chantent. Mais comme une image vaut mieux qu’un long discours -expression un poil éculée. Si vous en avez une autre qui traduit la même idée…- nous vous restitutions un florilège de clichés de l’événement. Accrochez-vous à vos sièges du futur car là où nous allons « nous n’avons pas besoin… de route ».

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