29 décembre 2013

Temps de lecture : 9 min

Best of : les innovations à retenir

Notre Innovation qui êtes parmi nous, que ton nom soit sanctifié, que ton règne vienne et que ta volonté soit faite sur la terre comme ô ciel... Et pour célébrer cet avènement, retour sur une année 2013 riche en idées !

Le corps, future télécommande ?

Prolongement de la main ou alternative avant-gardiste à la télécommande ? Avec son brassard MYO, la startup canadienne Thalmic Labs conforte la tendance des objets connectés. Surtout, elle confirme la capacité technologique du corps humain à réduire les frontières avec le digital. Avec pour symboles les lunettes Project Glass de Google, le tracker de Fitbit, les smartwatches LiveView et Pebble ou le bracelet UP, les gadgets à porter sur soi ont l’innovation en poupe.

A l’instar de la très hype I’m watch, tous ces produits délivrent deux vérités fédératrices. L’une est un constat : les objets connectés constituent déjà le futur, avec un grand « F ». L’autre est une évidente prédiction : pour soutenir ce marché, il faudra de nouvelles sources d’énergie pour alimenter les appareils. Et c’est là que le MYO entre en scène ! Lire la suite ici

Des vêtements intelligents qui révèlent les mensonges…

Nos étoffes deviendront-elles un jour aussi smart que nos téléphones ? La fringue connectée n’a pas seulement balisé le terrain pour le prêt-à-porter 2.0, elle a aussi inspiré le développement des habits intelligents, symbolisés par les créations de Studio Roosegaarde.

Et si nos habits révélaient notre intimité ? Et s’ils devenaient une seconde peau faisant de notre corps une arme (pernicieuse) de transparence ? Et si la mode high-tech cassait toutes les barrières de l’opacité dans l’interaction entre êtres humains ? Ces questions, le néerlandais avant-gardiste Daan Roosegaarde n’a pas attendu la tendance des vêtements connectés pour se les poser.

En collaboration avec le V2_ Institute for the Unstable Media et les deux designers de mode Maartje Dijkstra et Anouk Wipprech, le fondateur de Studio Roosegaarde a lancé en 2011 le projet Intimacy, « explorateur de la relation entre l’intimité et la technologie » dixit M. Dijkstra. Le concept ? Des vêtements qui trahissent soit un rythme cardiaque élevé, soit un mensonge. Lire la suite ici

Je pense donc j’imprime 3D !

Impression 3D, que d’innovations sont faites en ton nom ! Voilà désormais que l’objet de toutes les convoitises se contrôlerait par des ondes cérébrales ? C’est l’ambition technologique de la startup chilienne Thinker Thing.

Si Descartes savait que penser n’était plus être mais imprimer, se retournerait-il dans sa tombe ? Quand elle est utilisée par la NASA pour créer des pizzas, l’imprimante 3D peut sembler pernicieuse et anxiogène. Mais quand elle sert à créer des objets simplement en les imaginant, elle constitue une innovation aussi intrigante mais a priori bien plus utile. Avec son logiciel de création 3D par la pensée, Thinker Thing propose une première mondiale !

Spécialisée dans les interfaces intuitives contrôlées par les ondes cérébrales, la startup chilienne réalise le fantasme ultime de tous les créatifs et designers. C’est le mois dernier dans les locaux du Santiago Maker Space que George Laskowsky, Chief Technical Officer de Thinker Thing, a concrétisé sa vision digne d’un roman de H.G Wells : modeler les formes d’un objet dans sa tête, faire capter ses pensées par un neuro-casque Emotive EPOC et en laisser la fabrication à son imprimante 3D. Lire la suite ici

Le marketing émotionnel se met à la reconnaissance faciale

Après Displair, l’écran à air qui veut changer le marché de l’affichage, la Russie nous réserve une autre innovation. Cette fois, c’est la face du marketing émotionnel qui pourrait être profondément changée avec un détecteur d’émotions faciales.

Dans « L’Etre et le Néant », Jean-Paul Sartre estimait que « la totalité de mes possessions réfléchit la totalité de mon être. Je suis ce que j’ai ». Avec son détecteur d’émotion faciale, la startup russe Synqera pense que le consommateur n’est pas seulement ce qu’il achète, mais également ce qu’il ressent. Dans la quête acharnée des marques sur le comportement et l’émotion du consommateur -autel sine qua non de la sacro-sainte customisation- l’innovation de la société moscovite de marketing high-tech pourrait rebattre les cartes.

Avec la plate-forme Simplate, les discounts personnalisés basés sur les comportements d’achat, comme par exemple l’application Vouchr, prennent soudainement un coup de vieux. Pour les cadors de la grande distribution, Synqera propose de passer à la dimension supérieure pour pénétrer les pensées de ses clients : plus les marques connaissent les réactions et émotions des consommateurs, mieux elles peuvent cibler leurs offres promotionnelles ! Lire la suite ici

Nos visages comme moyen de paiement ?

La reconnaissance faciale continue de fourbir ses armes. En Finlande, elle permet désormais de payer sans sortir son portefeuille et offre une nouvelle utilité aux marques et aux consommateurs. INfluencia fait le tour des dernières initiatives.

Alors que les marques ont vite appris à utiliser les atouts de la reconnaissance faciale, une startup finlandaise apporte à la technologie depuis quelques semaines, une nouvelle fonctionnalité révolutionnaire. Celle de pouvoir payer en scannant son visage. Actuellement testé par Uniqul dans quelques supermarchés de Finlande, l’innovation modifie le processus de paiement : en cinq secondes seulement, la tablette équipée de détecteurs biométriques synchronise le visage du client avec ses données. Une fois l’identité de l’acheteur détectée, il lui suffit de mettre son doigt sur le bouton OK pour valider le paiement.

Cette technologie peut aussi être utilisée pour du marketing émotionnel, comme l’expliquait INfluencia en juillet dernier en évoquant le détecteur d’émotions de la startup russe Synqera.

La reconnaissance faciale peut aussi revêtir des apparats préventifs, comme en Thaïlande avec l’initiative de Café Amazon. Pour prémunir les trop nombreux accidents de la route provoqués par la fatigue, la chaîne a conçu avec BBDO Proximity une application mobile innovante, qui mériterait d’être imitée en France. En détectant la fatigue dans les yeux du conducteur, Drive Awake lui évite de s’assoupir en lui balançant un hurlement de perroquet au moindre piquage de nez. L’application ne se contente pas de sauver des vies, elle indique à l’usager où se trouve le Café Amazon le plus proche. En sachant que la majorité des 650 points de vente de la marque se situent sur des airs d’autoroute et des stations essences, l’opération est ultra pertinente. Lire la suite ici

Playtime, la robe interactive qui repense la vie privée

Le vêtement intelligent préempterait-il un nouveau territoire, la protection de la vie privée ? « Non » répond la créatrice de la robe interactive Playtime, Ying Gao. Pourtant son innovation ferait une très subtile robe anti-paparazzi. Explications.

Quelle star n’a jamais rêvé de pouvoir devenir invisible et rendre orphelins les clichés volés des magazines people ? Dans leur combat pour la protection législative des enfants de vedettes épiées, les actrices Jennifer Gardner et Halle Berry auraient été heureuses d’apprendre que la designer Ying Gao a conçu ce qui aurait pu être la première robe au monde anti-paparazzi. Mais cette utilisation – qui aurait fait entrer le vêtement intelligent dans une autre dimension – la créatrice la réfute avec véhémence.

« C’est même tout le contraire, il s’agit d’un projet de design expérimental. Ce qui nous importe c’est la métaphore et Jacques Tati, sa vision poétique et ludique du monde », explique à INfluencia la professeur à l’université du Québec à Montréal reconnue dans le design interactif depuis son exposition « Art, Mode et Technologie » au Musée national des Beaux Arts du Québec. Inspirées du film éponyme de Jacques Tati, sur l’impact de la technologie dans l’évolution de la vie privée, les robes diaphanes sont équipées d’une structure de microprocesseurs, de détecteurs, de moteurs électroniques et de lumières, bien dissimulés sous les tissus. Lire la suite ici

Secret Handshake : payer d’un simple geste de la main

Avec l’évolution historique des technologies digitales et de reconnaissance faciale ou gestuelle, le champ des processus de paiement s’élargit et empiète sur de nouveaux territoires. L’innovation Secret Handshake symbolise une tendance envahissante.

 INfluencia évoquait déjà la nouvelle fonctionnalité novatrice de la startup finlandaise Uniqul : en cinq secondes seulement, une tablette équipée de détecteurs biométriques synchronise le visage du client, qui une fois identifié appuie sur un bouton pour valider le paiement. Matthew Drake, Senior Technologist pour l’agence nord-américaine 22quared aime lui aussi pouvoir payer sans avoir d’argent ou de portefeuille avec lui. Il a donc inventé Secret Handshake.

Présentée début septembre lors du Tech Crunch Disrupt 2013 de San Francisco, l’innovation permet de payer ses achats avec de simples mouvements de main : je tends mes deux doigts puis je ferme mon poing et hop, comme mes détails bancaires sont déjà enregistrés au préalable, je règle l’addition en toute simplicité. Le tour est joué ! Associée avec l’interface de programmation Point Of Sale de Clover, la technologie pourrait très vite apporter une nouvelle pierre révolutionnaire à l’édifice grandissant des nouveaux moyens de paiement. INfluencia a voulu en savoir plus. En exclusivité, nous avons interrogé Matthew Drake. Lire la suite ici

Les enseignes vont-elles passer le scan au doigt du consommateur ?

La famille des innovations conçues pour faciliter la vie de supermarché du consommateur ne cesse de s’agrandir. Le nouveau né est nord-américain et entend réduire le temps passé à scanner nos produits à la caisse. La grande distribution va-t-elle adhérer ?

Le temps c’est de l’argent ? Si le dicton gagnerait à être moins galvaudé, il abrite encore quelques vérités. L’employé ou le consommateur qui a déjà connu les délices du code barre qui refuse de se faire scanner appréciera lui aussi la création du designer Seokim Kang, professeur à l’université d’Arizona et ancien pédagogue à Columbia : le doigt scanner. Pour les acteurs de la grande distribution, réduire le temps passé à la caisse par les clients constitue un gain de productivité très courtisé. Lire la suite ici

Cet hiver, chauffez-vous au Big Data !

Le gaz et l’électricité n’ont qu’à bien se tenir ! Car désormais pour se chauffer, le citoyen pourrait faire appel à la Big Data ! Ou quand le calcul devient source d’énergie…

L’hiver arrive et avec lui son cortège de tracas, petits ou grands, allant des petits rhumes à la précarité énergétique. Si certains ne sont que de simples marronniers médiatiques lors de périodes parfois pauvres en actualité (la neige en décembre, la grippe en janvier…), d’autres sont des sujets de fond sur lesquels planchent les plus ingénieux d’entre nous. C’est le cas de la start-up Qarnot Computing, fondée par Paul Benoît, qui a eu l’ingénieuse idée de marier deux besoins vitaux de notre société. Le premier est évident : se chauffer. Le deuxième est plus récent : nous avons tous les jours besoin de plus en plus de puissance de calcul pour traiter l’ensemble des datas produites par le web. Lire la suite ici
 

Universal Music & Brands fait chanter les voitures

Le label international livre en exclusivité pour INfluencia sa vision de l’identité sonore d’un véhicule électrique. Une idée à ne pas passer sous silence ou quand les marques s’adaptent à l’intérêt public…

Quand on parle de musique d’automobile, on a tendance à penser à une douce mélodie d’un moteur de Ferrari, à la puissance rugueuse d’une Porsche ou au vroum vroum si singulier d’une 2 chevaux ou d’une Coccinelle. Au-delà du design des véhicules, son bruit est avant tout pour beaucoup, signe d’identité et de caractère. Mais désormais avec l’arrivée des voitures électriques silencieuses, l’automobile rentre dans une nouvelle ère. Un temps nouveau où la voiture est repensée non pas uniquement par les constructeurs mais bel et bien par d’autres marques. Un paradigme qui laisse entrevoir un champ de possibilités insoupçonnées.

Dernière preuve en date, la réflexion d’Universal Music & Brands sur le silence dangereux des voitures électriques dans les milieux urbains comme sur les routes de campagne. Pour pallier ce problème, le label musical au travers de son équipe en charge de l’innovation chez Universal Music and Brands (8 créatifs spécialisés sur la technologie à Londres et 4 à Paris)*, vient de plancher sur une solution pour réenchanter la ville. L’idée: sonoriser et connecter entre eux les véhicules électriques grâce à la musique. Car si les voitures électriques ne polluent pas et ne font pas de bruit, elles peuvent toutefois représenter un vrai risque pour les piétons. Lire la suite ici

Nos vêtements deviennent des instruments

Fini de taper dans ses mains, désormais on tape sur ses fringues pour s’exprimer! C’est différent, c’est innovant et cela s’appelle DrumPants !

« Nous voulons donner à chacun la capacité de créer et enregistrer des sons quand l’inspiration lui vient, qu’il soit dans un bus, en pleine randonnée ou dans un parc naturel en excursion. » Tyler Freeman n’a pas besoin de s’épancher longuement pour expliquer la finalité de son innovation. Pour le créateur de DrumPants, le procédé se veut ultra simple. Pour inventer sa propre musique, un capteur sensoriel relié à une boîte de contrôle suffit !

Composé de deux bandes et de deux pédales détectrices, DrumPants détecte les tapes de la main de l’utilisateur pour ensuite les transmettre au boîtier duquel sortira le son composé. Contrairement à ce que pourrait laisser deviner son nom, le kit peut se porter sur n’importe quel vêtement, chaussures comprises, permettant à quiconque de créer son propre morceau avec son corps. « Je suis un batteur et mes amis également. Je suis constamment en train de voir des gens jouer sur leur pantalon ou leur volant de voiture, je me suis donc dit qu’ils devraient tous pouvoir composer de la vraie musique avec ces gestes là », explique Tyler Freeman. Ancien développeur freelance chez Google, Adobe et BandPage, il a d’abord conçu DrumPants comme une blague. C’était il y a six ans. Depuis, le co-fondateur s’est persuadé de la viabilité commerciale et technologique de son invention. Lire la suite ici

La rédaction
Rubique réalisée en partenariat avec Leo Burnett

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