Ben & Jerry’s s’engage dans la lutte populaire qui est en train de se mettre en place du côté de Wall Street. Pour montrer son soutien aux Indignés new yorkais mais aussi aux autres mouvements dans le pays, le glacier a mis en scène sur son site sa fameuse vache tenant un panneau de manifestant avec marqué dessus «occupy». En toile de fond on aperçoit la ville de New York symbole de cette contestation grandissante dans le pays.
Mais ce n’est pas tout! Le conseil d’administration a publié, toujours sur le site officiel, une sorte de lettre ouverte avec comme titre : «A tous les manifestants : nous vous soutenons !»
Le message explique que la marque a des convictions, des valeurs qui sont en adéquation avec l’occupation de Wall Street. Le « Board » fait aussi références aux principaux problèmes qui préoccupent la marque, sous forme de plusieurs points :
+ L’inégalité grandissante entre les différentes classes sociales du pays
+ Un chômage galopant avec 14 millions de personnes sans travail. Environ 20 % d’Afro-Américains au chômage. Et pour finir 25% de la future génération demeure sans activité
+ Beaucoup de travailleurs s’usent en étant obligés de prendre d’autres jobs pour compenser les réductions de salaires ou d’activités
+ L’accession à l’université génère pour l’étudiant une dette difficile à assumer
+ Légalement, le secteur privé n’a aucune restriction pour aider financièrement et influencer les partis politiques. Et dans un même temps la redistribution des dividendes reste inégale envers les travailleurs américains.
Pour lire la suite, c’est ici (prenez le temps de lire)
INfluencia relatait la semaine dernière, l’engagement de Starbucks dans des actions sociales soutenues par un discours très dur de son fondateur, Howard Schultz, envers la Maison Blanche. Aujourd’hui C’est Ben & Jerry’s dans un style différent mais tout aussi efficace et médiatique qui emboite le pas au cafetier. Dans quel but ces actions partisanes sont-elles mises en place ? Quelle influence cela peut-il avoir sur les politiques ? On attend, on observe et on reparle bientôt.
Gaël Clouzard
Source: soparticular.com