Baromètre La Croix sur la confiance dans les médias : Journaux télévisés, PQR et PQN jugés de plus en plus fiables

Le 38^e Baromètre La Croix sur la confiance dans les médias dont les résultats ont été dévoilés hier lors de Médias en Seine atteste d’un intérêt au plus haut depuis 1994 pour l’actualité (76 %, +1 point vs 2023), et d’un maintien à un niveau inchangé de la fatigue informationnelle (51 %, mais 2 points de points – 19 % – de Français qui disent ressentir « très souvent » de la fatigue ou du rejet par rapport aux informations et à l’actualité).
Premier motif de cette « fatigue », le sentiment qu’on « parle toujours des mêmes sujets dans les média » recule de 4 points (44 %), alors que « l’angoisse ou l’impression d’impuissance face aux informations » progresse de 3 points (41 %).

Le « manque de confiance dans ce que disent les médias » est également en recul : 25 % vs 27 %.
Journaux télévisés d’information (90 % d’utilisateurs, en hausse de 2 points, dont 62 % tous les jours), chaines d’information en continu (79 % – + 3 points – dont 44 %) et PQR/PHR (75 % – stable – dont 30 %) représentent les trois premières sources. Les réseaux sociaux arrivent en 4^e position (72 % – +2 points – dont 43 %) et les journaux d’information à la radio en 6^e (70 % – stable – dont 32 %).

Au global, la télévision est le média le plus utilisé pour s’informer (76 %), devant la presse (écrite ou digitale, 46 %), les réseaux sociaux et les influenceurs (46 %), et la radio (39 %). 
Les « JT » sont aussi considérés comme la source médiatique la plus fiable (69 %, +2 points), devant la PQR (63 %, +2 points), la PQN (60%, +2 points), et les journaux d’information à la radio (60 %, stable). Réseaux sociaux (29 %) et influenceurs (19 %) ferment la marche en termes de niveau de confiance.
S’agissant des réseaux sociaux, Linkedin est jugé comme plus fiable (27 % vs 40 % de peu fiables) que Facebook (23 % vs 64%), WhatsApp (23 % vs 51 %), Instagram (20 % vs 57%), X (15 % vs 58 %) et TikTok (12 % vs 66 %).

S’agissant de la coexistence de médias publics et privés, la présence des seconds et considérée comme une bonne chose pour l’indépendance des rédactions et des journalistes par 38 % des interviewés (vs 29 % d’une opinion contraire), et pour la pluralité d’opinions et la diversité du paysage médiatique par 37 % vs 27% ; sur les mêmes sujets, l’audiovisuel public ressort à 57% (vs 12 %) et à 56% (contre 12 %).
Dans le traitement de l’information, 49 % des Français jugent que les médias audiovisuels privés reflètent bien la diversité des opinions en France (contre 37 %), niveau proche de celui qui vaut pour l’audiovisuel public (52 % vs 36 %).